Pro Bowl : la NFC massacre l’AFC
Pro Bowl : la NFC massacre l’AFC:
Après que l’AFC ait pris l’avantage 14-10 en profitant de deux ballons perdus de son adversaire, la NFC a déroulé en enchainant quatre touchdowns pour prendre le large au milieu du troisième quart temps (38-14). Après un touchdowns de Josh Cribbs (38-21), la conférence nationale en a même remis une couche avec 17 points de suite pour définitivement mettre la partie hors de portée (55-21) au tout début de la dernière période.
Kyle Rudolph MVP
Pour son dernier match, Jeff Saturday a eu droit à un bel hommage en prenant des snaps avec les deux équipes.Comme d’habitude, le Pro Bowl a été le terrain de jeu des passeurs. La preuve ? 97 passes ont été lancées contre 38 courses. Dans ces conditions, la plupart des joueurs ont aligné des stats « Maddenesques » en très peu de temps de jeu. La palme à Kyle Rudolph qui décroche le titre de MVP du match grâce à ses 5 réceptions pour 122 yards et 1 touchdown.
« Les gars étaient compétitifs, ils voulaient gagner et ils veulent garder le match ici. C’était le truc avant le match. On veut que ce match continue pour les futurs Pro Bowlers« , a assure Rudolph après la rencontre en réaction aux réflexions de la ligue sur l’avenir du match des étoiles. Une déclaration pleine de bonnes intentions mais difficile à croire en regardant la feuille de stats, même si l’effort semblait plus présent que l’an dernier et que l’AFC a surtout juste très mal joué.
Du côté de l’AFC, c’est A.J. Green qui a brillé le plus fort avec 7 ballons captés pour 119 yards et 3 touchdowns. Chez les quarterbacks, la palme de l’efficacité est pour Russell Wilson (8/10, 98 yards, 3 TDs) qui a aussi fait le spectacle avec son agilité à la course.
J.J. Watt receveur, Jeff Saturday des deux côtés
Le match des étoiles a réservé son lot de petits gags et de bonne humeur. J.J. Watt s’est illustré en s’alignant au poste de receveur sur la troisième action offensive de l’AFC. Mais le defensive end des Texans est visiblement plus adroit pour dévier les passes que pour les capter puisqu’il n’a pas réussi à se saisir du ballon lancé par Peyton Manning (6/12, 43 yards, 1 TD) puis d’une autre passe dirigée vers lui. Les mains qui glissent, c’était un thème du jour puisque l’AFC a perdu 5 ballons (3 int, 2 fumbles) et la NFC en a échappé deux. Jason Pierre-Paul, a réussi une des interceptions lorsqu’il s’est aligné comme cornerback pour défendre Watt. Watt qui s’est aussi coupé le petit doigt, offrant une image sanglante aux télés.
Pour son dernier match avant la retraite, Jeff Saturday a eu le droit de changer d’équipe en cours de match. L’occasion pour lui de donner des snaps aux deux frères Manning. C’est Peyton qui avait organisé ce petit changement pour rendre hommage à son ancien coéquipier.
Un record est tombé avec les 10 réceptions de Victor Cruz, un record pour ce match. L’occasion pour le receveur de reprendre le propos de Rudolph : « On a exactement compris ce que la ligue voulait, les gars ont réussi des grosses actions dans tous les sens. Il y avait un peu plus d’intensité que les années précédentes et on était heureux de jouer« , assure le receveur des Giants.
La ligue doit réfléchir à l’avenir du Pro Bowl dans les mois à venir. On verra si l’effort produit ce dimanche aura convaincu Roger Goodell. Même si ce sont surtout les audiences télé et les revenus générés qui devraient décider du sort de l’évènement. Ce qui signifie donc que le Pro Bowl n’est pas prêt de partir.
Conférence NFC – Conférence AFC : 62-35
Il n’y a pas eu de match dimanche à Honolulu. Dans tous les sens du terme. Comme d’habitude, les défenses n’ont pas été à l’ordre du jour. Mais une équipe en a mieux profité que l’autre.Après que l’AFC ait pris l’avantage 14-10 en profitant de deux ballons perdus de son adversaire, la NFC a déroulé en enchainant quatre touchdowns pour prendre le large au milieu du troisième quart temps (38-14). Après un touchdowns de Josh Cribbs (38-21), la conférence nationale en a même remis une couche avec 17 points de suite pour définitivement mettre la partie hors de portée (55-21) au tout début de la dernière période.
Kyle Rudolph MVP
Pour son dernier match, Jeff Saturday a eu droit à un bel hommage en prenant des snaps avec les deux équipes.
« Les gars étaient compétitifs, ils voulaient gagner et ils veulent garder le match ici. C’était le truc avant le match. On veut que ce match continue pour les futurs Pro Bowlers« , a assure Rudolph après la rencontre en réaction aux réflexions de la ligue sur l’avenir du match des étoiles. Une déclaration pleine de bonnes intentions mais difficile à croire en regardant la feuille de stats, même si l’effort semblait plus présent que l’an dernier et que l’AFC a surtout juste très mal joué.
Du côté de l’AFC, c’est A.J. Green qui a brillé le plus fort avec 7 ballons captés pour 119 yards et 3 touchdowns. Chez les quarterbacks, la palme de l’efficacité est pour Russell Wilson (8/10, 98 yards, 3 TDs) qui a aussi fait le spectacle avec son agilité à la course.
J.J. Watt receveur, Jeff Saturday des deux côtés
Le match des étoiles a réservé son lot de petits gags et de bonne humeur. J.J. Watt s’est illustré en s’alignant au poste de receveur sur la troisième action offensive de l’AFC. Mais le defensive end des Texans est visiblement plus adroit pour dévier les passes que pour les capter puisqu’il n’a pas réussi à se saisir du ballon lancé par Peyton Manning (6/12, 43 yards, 1 TD) puis d’une autre passe dirigée vers lui. Les mains qui glissent, c’était un thème du jour puisque l’AFC a perdu 5 ballons (3 int, 2 fumbles) et la NFC en a échappé deux. Jason Pierre-Paul, a réussi une des interceptions lorsqu’il s’est aligné comme cornerback pour défendre Watt. Watt qui s’est aussi coupé le petit doigt, offrant une image sanglante aux télés.
Pour son dernier match avant la retraite, Jeff Saturday a eu le droit de changer d’équipe en cours de match. L’occasion pour lui de donner des snaps aux deux frères Manning. C’est Peyton qui avait organisé ce petit changement pour rendre hommage à son ancien coéquipier.
Un record est tombé avec les 10 réceptions de Victor Cruz, un record pour ce match. L’occasion pour le receveur de reprendre le propos de Rudolph : « On a exactement compris ce que la ligue voulait, les gars ont réussi des grosses actions dans tous les sens. Il y avait un peu plus d’intensité que les années précédentes et on était heureux de jouer« , assure le receveur des Giants.
La ligue doit réfléchir à l’avenir du Pro Bowl dans les mois à venir. On verra si l’effort produit ce dimanche aura convaincu Roger Goodell. Même si ce sont surtout les audiences télé et les revenus générés qui devraient décider du sort de l’évènement. Ce qui signifie donc que le Pro Bowl n’est pas prêt de partir.
Finale AFC : les Ravens verrouillent les Patriots et transforment le Super Bowl en Harbowl
Finale AFC : les Ravens verrouillent les Patriots et transforment le Super Bowl en Harbowl:
Les Patriots ont montré beaucoup de fébrilité que ce soit en attaque ou en défense. Les locaux n’ont jamais vraiment semblé être dans le match. Et leur deuxième mi-temps catastrophique a mis fin à tout leurs espoirs.
Le moment clé
C’est au début du dernier quart-temps que le match balance en faveur des Ravens. Les Patriots sont menés 14-13 et tentent de se relancer. Steven Ridley (18 courses, 70 yards) est bien lancé mais percute Bernard Pollard casque contre casque, s’écroule et lâche le ballon. Pire c’est la défense des Ravens qui recouvre le ballon. Derrière ça, Baltimore enchaine très bien en attaque. Joe Flacco trouve pour la deuxième fois de la soirée Anquan Boldin dans la end zone. Touchdown et 13-28 pour les Ravens. Un écart décisif.
Le film du match
Le match démarre lentement avec des défenses qui verrouillent le jeu. Les Patriots sont les premiers à marquer avec un field goal (3-0) mais le premier quart-temps est marqué par des imprécisions en attaque pour les deux franchises. On assiste à un échange de punts. Première mauvaise nouvelle pour New England, le cornerback Aqib Talib sort sur blessure.
Le second quart-temps est bien plus enthousiasmant. Les Ravens avancent enfin en attaque à l’aide de passes courtes et de courses de Bernard Pierce et Ray Rice (19 courses, 48 yards, 1 TD). Les visiteurs concluent leur drive par un touchdown sur une course de deux yards de Rice (3-7). Le match s’emballe avec la réplique des Patriots sur le drive suivant. Tom Brady (29/54, 320 yards, 1 TD, 2 int) conduit son attaque en no huddle pour atteindre la red zone. Il finit par trouver Wes Welker dans la end zone (10-7). En fin de quart-temps, les Patriots tentent une 4e et 1 yard dans les 40 yards des Ravens. La tentative est réussie sur un snap direct pour Danny Woodhead ! Alors que l’attaque frappe à la porte du touchdown, les Pats gèrent mal le chrono. À 12 secondes de la pause après une course de Brady, ils ne prennent leur temps mort qu’à 5 secondes de la mi-temps, gâchant une occasion de lancer une passe vers la end zone. Ils se contentent d’un field goal qui porte le score à 13-7 en leur faveur.
A la reprise ce sont les Ravens qui s’illustrent. Joe Flacco alterne ses cibles avec Dennis Pitta, Torey Smith (4 rec, 69 yards), Anquan Boldin… Le quarterback finit par trouver Pitta (5 rec, 55 yards, 1 TD) dans la end zone. Les Ravens repassent devant (13-14). Les visiteurs augmentent leur avance sur leur drive suivant. La défense des Patriots craque et laisse Torrey Smith seul pour une réception de 23 yards. Mais c’est Anquan Boldin (5 rec, 60 yards, 2 TDs) qui atterit dans la end zone sur une petite passe lobée (13-21).
Les Patriots tentent de réagir sur le drive suivant. Le problème c’est que Steven Ridley rentre en collision avec Bernard Pollard. Sous la violence du choc, le joueur des Patriots perd la balle et c’est la défense des Ravens qui la ramasse. Derrière ça, Flacco amène les siens à un nouveau touchdown grâce à une nouvelle passe pour Boldin dans la end zone (13-28).
Les locaux ont finalement trois drives et un peu moins de 8 minutes pour revenir. Aucun ne réussi, sur le premier, ils ratent une 4e et 4 yards dans les 15 yards des Ravens. Sur le second, Brady voit une de ses passes déviée atterrir dans les bras d’un joueur des Ravens. Sur le dernier, le quarterback des Patriots est à nouveau intercepté dans la end zone des Ravens avec moins de 1 minute à jouer. Cette fois c’est bel et bien fini, les Ravens s’envolent pour la Nouvelle Orléans.
MVP : Joe Flacco – 21/36, 240 yards, 3 touchdowns
Ray Lewis avait alerté tout le monde que Joe Flacco avait passé un cap, et il a bien fait. Même si la précision lui a encore manqué, le numéro 5 de Baltimore a sorti le grand jeu ce soir. Pour la deuxième fois de suite il lance trois touchdowns et porte son total des playoffs à un très propre 8 touchdowns pour aucune interception en trois matches. Flacco a su profité des faiblesses des lignes arrières de la défense des Patriots. Il a donné du ryhtme à son attaque en allant même chercher un first down à la course, chose assez rare pour lui.
La défense des Ravens mérite aussi une grosse mention dans la colonne MVP du match pour avoir bien mis la pression à Tom Brady et limité l’attaque des Patriots à 13 points.
Le flop : l’attaque des Patriots
Cela peut sembler dur avec 428 yards gagnés, mais le fait est que l’attaque des Patriots n’a que rarement donné le sentiment d’être dans le match. Seule la première mi-temps sauve les apparences car l’attaque de Brady a totalement ramé en seconde période.
Brady a semblé beaucoup moins à son aise que d’habitude. Souvent sous pression il a fait part d’une imprécision rarissime chez lui avec un 29/54.
La défense aurait pu être mentionnée, mais son niveau est bien moins surprenant que celui de l’attaque des Patriots. La perte d’Aqib Talib a aussi été un coup dur pour les lignes arrières.
La stat : 0
Comme le nombre de point marqué par les Patriots en seconde mi-temps, une véritable rareté pour eux. Cette équipe qui semblait tout écraser sur son passage en attaque cette saison aura donc craqué au plus mauvais moment.
La suite
Pour les Patriots, la saison 2012-2013 se finit à nouveau sur une désillusion. Cette équipe aura encore toutes les armes pour se hisser au même niveau l’an prochain. Mais il va falloir que cette défense progresse encore. La présence de Rob Gronkowski dans ce genre de match serait aussi sûrement un gros plus.
Côté Ravens, la suite se déroulera du côté de la Nouvelle Orléans. Les Ravens vont avoir deux semaines pour préparer au mieux le Super Bowl et le dernier match de la carrière de Ray Lewis. Dans un Big Game qui ne manquera pas d’intrigues, John Harbaugh retrouvera quand à lui son frère Jim, le coach des 49ers.
Les Highlights
La feuille de stats
New England Patriots (2) – Baltimore Ravens (4) : 13-28
Les Patriots ont encore échoué dans leur quête du titre. Les Ravens ont obtenu leur revanche sur la finale de conférence perdue l’an dernier en s’imposant sans contestation grâce à un très bon Joe Flacco (21/36, 240 yards, 3 TDs) et une défense très solide.Les Patriots ont montré beaucoup de fébrilité que ce soit en attaque ou en défense. Les locaux n’ont jamais vraiment semblé être dans le match. Et leur deuxième mi-temps catastrophique a mis fin à tout leurs espoirs.
Le moment clé
C’est au début du dernier quart-temps que le match balance en faveur des Ravens. Les Patriots sont menés 14-13 et tentent de se relancer. Steven Ridley (18 courses, 70 yards) est bien lancé mais percute Bernard Pollard casque contre casque, s’écroule et lâche le ballon. Pire c’est la défense des Ravens qui recouvre le ballon. Derrière ça, Baltimore enchaine très bien en attaque. Joe Flacco trouve pour la deuxième fois de la soirée Anquan Boldin dans la end zone. Touchdown et 13-28 pour les Ravens. Un écart décisif.
Le film du match
Le match démarre lentement avec des défenses qui verrouillent le jeu. Les Patriots sont les premiers à marquer avec un field goal (3-0) mais le premier quart-temps est marqué par des imprécisions en attaque pour les deux franchises. On assiste à un échange de punts. Première mauvaise nouvelle pour New England, le cornerback Aqib Talib sort sur blessure.
Le second quart-temps est bien plus enthousiasmant. Les Ravens avancent enfin en attaque à l’aide de passes courtes et de courses de Bernard Pierce et Ray Rice (19 courses, 48 yards, 1 TD). Les visiteurs concluent leur drive par un touchdown sur une course de deux yards de Rice (3-7). Le match s’emballe avec la réplique des Patriots sur le drive suivant. Tom Brady (29/54, 320 yards, 1 TD, 2 int) conduit son attaque en no huddle pour atteindre la red zone. Il finit par trouver Wes Welker dans la end zone (10-7). En fin de quart-temps, les Patriots tentent une 4e et 1 yard dans les 40 yards des Ravens. La tentative est réussie sur un snap direct pour Danny Woodhead ! Alors que l’attaque frappe à la porte du touchdown, les Pats gèrent mal le chrono. À 12 secondes de la pause après une course de Brady, ils ne prennent leur temps mort qu’à 5 secondes de la mi-temps, gâchant une occasion de lancer une passe vers la end zone. Ils se contentent d’un field goal qui porte le score à 13-7 en leur faveur.
A la reprise ce sont les Ravens qui s’illustrent. Joe Flacco alterne ses cibles avec Dennis Pitta, Torey Smith (4 rec, 69 yards), Anquan Boldin… Le quarterback finit par trouver Pitta (5 rec, 55 yards, 1 TD) dans la end zone. Les Ravens repassent devant (13-14). Les visiteurs augmentent leur avance sur leur drive suivant. La défense des Patriots craque et laisse Torrey Smith seul pour une réception de 23 yards. Mais c’est Anquan Boldin (5 rec, 60 yards, 2 TDs) qui atterit dans la end zone sur une petite passe lobée (13-21).
Les Patriots tentent de réagir sur le drive suivant. Le problème c’est que Steven Ridley rentre en collision avec Bernard Pollard. Sous la violence du choc, le joueur des Patriots perd la balle et c’est la défense des Ravens qui la ramasse. Derrière ça, Flacco amène les siens à un nouveau touchdown grâce à une nouvelle passe pour Boldin dans la end zone (13-28).
Les locaux ont finalement trois drives et un peu moins de 8 minutes pour revenir. Aucun ne réussi, sur le premier, ils ratent une 4e et 4 yards dans les 15 yards des Ravens. Sur le second, Brady voit une de ses passes déviée atterrir dans les bras d’un joueur des Ravens. Sur le dernier, le quarterback des Patriots est à nouveau intercepté dans la end zone des Ravens avec moins de 1 minute à jouer. Cette fois c’est bel et bien fini, les Ravens s’envolent pour la Nouvelle Orléans.
MVP : Joe Flacco – 21/36, 240 yards, 3 touchdowns
Ray Lewis avait alerté tout le monde que Joe Flacco avait passé un cap, et il a bien fait. Même si la précision lui a encore manqué, le numéro 5 de Baltimore a sorti le grand jeu ce soir. Pour la deuxième fois de suite il lance trois touchdowns et porte son total des playoffs à un très propre 8 touchdowns pour aucune interception en trois matches. Flacco a su profité des faiblesses des lignes arrières de la défense des Patriots. Il a donné du ryhtme à son attaque en allant même chercher un first down à la course, chose assez rare pour lui.
La défense des Ravens mérite aussi une grosse mention dans la colonne MVP du match pour avoir bien mis la pression à Tom Brady et limité l’attaque des Patriots à 13 points.
Le flop : l’attaque des Patriots
Cela peut sembler dur avec 428 yards gagnés, mais le fait est que l’attaque des Patriots n’a que rarement donné le sentiment d’être dans le match. Seule la première mi-temps sauve les apparences car l’attaque de Brady a totalement ramé en seconde période.
Brady a semblé beaucoup moins à son aise que d’habitude. Souvent sous pression il a fait part d’une imprécision rarissime chez lui avec un 29/54.
La défense aurait pu être mentionnée, mais son niveau est bien moins surprenant que celui de l’attaque des Patriots. La perte d’Aqib Talib a aussi été un coup dur pour les lignes arrières.
La stat : 0
Comme le nombre de point marqué par les Patriots en seconde mi-temps, une véritable rareté pour eux. Cette équipe qui semblait tout écraser sur son passage en attaque cette saison aura donc craqué au plus mauvais moment.
La suite
Pour les Patriots, la saison 2012-2013 se finit à nouveau sur une désillusion. Cette équipe aura encore toutes les armes pour se hisser au même niveau l’an prochain. Mais il va falloir que cette défense progresse encore. La présence de Rob Gronkowski dans ce genre de match serait aussi sûrement un gros plus.
Côté Ravens, la suite se déroulera du côté de la Nouvelle Orléans. Les Ravens vont avoir deux semaines pour préparer au mieux le Super Bowl et le dernier match de la carrière de Ray Lewis. Dans un Big Game qui ne manquera pas d’intrigues, John Harbaugh retrouvera quand à lui son frère Jim, le coach des 49ers.
Les Highlights
La feuille de stats
EQUIPE | 1 | 2 | 3 | 4 | SCORE |
---|---|---|---|---|---|
New England | 3 | 10 | 0 | 0 | 13 |
Baltimore | 0 | 7 | 7 | 14 | 28 |
|
|
Finale NFC : les 49ers font craquer les Falcons et se qualifient pour le Super Bowl
Finale NFC : les 49ers font craquer les Falcons et se qualifient pour le Super Bowl:
Les 49ers ont fait ce qu’ils avaient à faire. Sans paniquer, ils ont remonté leur retard jusqu’à passer devant à 8mn27 de la fin. Ensuite, la défense a stoppé le dernier assaut de Matt Ryan pour sceller la victoire.
Le moment clé
1mn12 à jouer, les Falcons sont menés 28-24. 4e et 4 yards sur les 10 yards des 49ers. C’est le moment de vérité. Matt Ryan vient de manquer une passe et se tient l’épaule avant de prendre place sur la ligne de scrimmage. Il cherche Roddy White (7 rec, 100 yards) mais le ballon est dévié par NaVorro Bowman. Les espoirs des Falcons s’envolent. San Francisco mange le chrono pour ne laisser que 6 secondes à la passe Avé Maria de Ryan. Le quarterback n’arrive même pas à lancer loin. Julio Jones (11 rec, 182 yards, 2 TDs) capte le ballon sur les 35 yards adverses et se fait plaquer alors que le chrono affiche zéro. Game over.
Le film du match
Cette finale NFC commence comme un rêve pour les Falcons. Sur le premier drive, Matt Ryan trouve Julio Jones pour un touchdown de 46 yards. Le ton est donné ! Après un 3 and out provoqué par la défense, Matt Bryant ajoute trois points (10-0). Et l’addition gonfle lorsque Jones réussit une réception exceptionnelle d’acrobate dans la end zone pour un touchdown de 20 yards sur la première action du second quart (17-0).
C’est à ce moment que San Francisco se réveille. Sous l’impulsion de Vernon Davis (5 rec, 106 yards, 1 TD), l’attaque prend vie. Le fait que la défense d’Atlanta oublie tout d’un coup comment on effectue un plaquage aide bien. Une course de LaMichael James réduit l’écart à 17-7 puis Kaepernick trouve Davis pour relancer le match (17-14). Les Falcons récupèrent le ballon à deux minutes de la mi-temps, une situation qu’adore Matt Ryan. Atlanta remonte 80 yards et trouve Tony Gonzalez (8 rec, 78 yards, 1 TD) pour redonner 10 longueurs d’avance à son équipe à la pause (24-14).
Au retour des vestiaires, les Niners confirment que la machine est désormais en marche. Il ne leur faut que sept jeux pour remonter 82 yards et inscrire un touchdown, cette fois par Frank Gore (24-17). Les deux équipes se mettent alors à laisser passer des occasions. Matt Ryan est intercepté. David Akers rate ensuite un field goal de 38 yards. Ryan enchaine en perdant un fumble sur un snap mal maîtrisé. Mais là encore, les Niners n’en profitent pas. Alors qu’il lutte pour entrer dans la end zone, Michael Crabtree se fait arracher le ballon.
Mais ce n’est que partie remise. Acculés dans leur partie de terrain, les Falcons puntent. Le retour de Ted Ginn fait commencer le drive sur les 38 yards d’Atlanta. Six jeux plus tard, Gore entre dans la end zone sur une course de 9 yards et donne aux 49ers leur premier avantage du match (28-24).
Matt Ryan récupère la possession avec 8mn23 à jouer. La remontée de terrain de son équipe est méthodique et efficace. Mais la défense des Niners serre le jeu à l’approche de sa end zone. Et Ryan est donc stoppé sur la 4e tentative décisive à seulement 10 yards de la terre promise.
MVP : Vernon Davis – 5 réceptions, 106 yards, 1 touchdown
Moins utilisé depuis l’arrivée de Colin Kaepernick, Vernon Davis a prouvé ce dimanche qu’il est toujours bien un des tight ends les plus efficaces de la ligue. Ses nombreuses grosses réceptions ont permis de faire redémarrer l’attaque des 49ers au moment où elle était au plus mal. Les 49ers lui doivent une fière chandelle.
Le flop: Matt Ryan
Après un quart temps en demi, il était parti pour être le héros du match. En continuant sur le même rythme, il aurait pu gagner sa place parmi les meilleurs quarterbacks de la ligue. Mais Ryan a fait du mal à son équipe avec une interception et un fumble sur ses deux drives du troisième quart temps alors que son équipe avait besoin de points pour reprendre de l’air. Et comme cette fois il n’a pas réussi à être décisif en fin de match, ces erreurs du troisième quart sont intolérables. Le fait d’être touché à l’épaule en fin de rencontre ne l’a pas aidé, mais ce match aurait pu être bouclé plus tôt.
La stat : 81
Les Falcons ont gagné plus de first down, gardé le ballon plus longtemps, commis moins de pénalités et obtenu un meilleur pourcentage de réussite sur les troisièmes tentatives. Mais au sol, ils n’ont gagné que 81 yards. Les 49ers et ont gagné 149. La semaine dernière, le jeu au sol avait donné de l’air aux Falcons. Cette fois, avec seulement 3,5 yards par course et une sortie sur blessure pour Michael Turner, il n’a pas eu la même efficacité. En fin de match, le contraste était saisissant face à des Niners qui ont profité des bonnes percées de Frank Gore (21 courses, 90 yards, 2 TDs).
La suite
Pour la première fois depuis 1995 et la victoire de l’équipe menée par Steve Young, les 49ers vont retrouver le Super Bowl.
Pour les Falcons, c’est une nouvelle intersaison de questions sur la capacité de cette équipe à aller au bout qui commence. Et l’année prochaine, Atlanta pourrait bien avoir à composer sans Tony Gonzalez. Encore excellent ce dimanche, le tight end a laissé entendre que cette année était la dernière. Si c’est bien le cas, il se dirigera vers le Hall of Fame mais sans bague au doigt.
Les highlights
La feuille de stats
Atlanta Falcons (1) – San Francisco 49ers (2) : 24-28
Cette défaite va faire mal aux Falcons pendant très longtemps. Après avoir pris 17 points d’avance grâce à une entame de match parfaite, Matt Ryan (30/42, 396 yards, 3 TDs, 1 int) et ses coéquipiers ont laissé filé le match à cause d’une défense devenue trop passive et de ballons perdus qui les ont empêché de tuer le match.Les 49ers ont fait ce qu’ils avaient à faire. Sans paniquer, ils ont remonté leur retard jusqu’à passer devant à 8mn27 de la fin. Ensuite, la défense a stoppé le dernier assaut de Matt Ryan pour sceller la victoire.
Le moment clé
1mn12 à jouer, les Falcons sont menés 28-24. 4e et 4 yards sur les 10 yards des 49ers. C’est le moment de vérité. Matt Ryan vient de manquer une passe et se tient l’épaule avant de prendre place sur la ligne de scrimmage. Il cherche Roddy White (7 rec, 100 yards) mais le ballon est dévié par NaVorro Bowman. Les espoirs des Falcons s’envolent. San Francisco mange le chrono pour ne laisser que 6 secondes à la passe Avé Maria de Ryan. Le quarterback n’arrive même pas à lancer loin. Julio Jones (11 rec, 182 yards, 2 TDs) capte le ballon sur les 35 yards adverses et se fait plaquer alors que le chrono affiche zéro. Game over.
Le film du match
Cette finale NFC commence comme un rêve pour les Falcons. Sur le premier drive, Matt Ryan trouve Julio Jones pour un touchdown de 46 yards. Le ton est donné ! Après un 3 and out provoqué par la défense, Matt Bryant ajoute trois points (10-0). Et l’addition gonfle lorsque Jones réussit une réception exceptionnelle d’acrobate dans la end zone pour un touchdown de 20 yards sur la première action du second quart (17-0).
C’est à ce moment que San Francisco se réveille. Sous l’impulsion de Vernon Davis (5 rec, 106 yards, 1 TD), l’attaque prend vie. Le fait que la défense d’Atlanta oublie tout d’un coup comment on effectue un plaquage aide bien. Une course de LaMichael James réduit l’écart à 17-7 puis Kaepernick trouve Davis pour relancer le match (17-14). Les Falcons récupèrent le ballon à deux minutes de la mi-temps, une situation qu’adore Matt Ryan. Atlanta remonte 80 yards et trouve Tony Gonzalez (8 rec, 78 yards, 1 TD) pour redonner 10 longueurs d’avance à son équipe à la pause (24-14).
Au retour des vestiaires, les Niners confirment que la machine est désormais en marche. Il ne leur faut que sept jeux pour remonter 82 yards et inscrire un touchdown, cette fois par Frank Gore (24-17). Les deux équipes se mettent alors à laisser passer des occasions. Matt Ryan est intercepté. David Akers rate ensuite un field goal de 38 yards. Ryan enchaine en perdant un fumble sur un snap mal maîtrisé. Mais là encore, les Niners n’en profitent pas. Alors qu’il lutte pour entrer dans la end zone, Michael Crabtree se fait arracher le ballon.
Mais ce n’est que partie remise. Acculés dans leur partie de terrain, les Falcons puntent. Le retour de Ted Ginn fait commencer le drive sur les 38 yards d’Atlanta. Six jeux plus tard, Gore entre dans la end zone sur une course de 9 yards et donne aux 49ers leur premier avantage du match (28-24).
Matt Ryan récupère la possession avec 8mn23 à jouer. La remontée de terrain de son équipe est méthodique et efficace. Mais la défense des Niners serre le jeu à l’approche de sa end zone. Et Ryan est donc stoppé sur la 4e tentative décisive à seulement 10 yards de la terre promise.
MVP : Vernon Davis – 5 réceptions, 106 yards, 1 touchdown
Moins utilisé depuis l’arrivée de Colin Kaepernick, Vernon Davis a prouvé ce dimanche qu’il est toujours bien un des tight ends les plus efficaces de la ligue. Ses nombreuses grosses réceptions ont permis de faire redémarrer l’attaque des 49ers au moment où elle était au plus mal. Les 49ers lui doivent une fière chandelle.
Le flop: Matt Ryan
Après un quart temps en demi, il était parti pour être le héros du match. En continuant sur le même rythme, il aurait pu gagner sa place parmi les meilleurs quarterbacks de la ligue. Mais Ryan a fait du mal à son équipe avec une interception et un fumble sur ses deux drives du troisième quart temps alors que son équipe avait besoin de points pour reprendre de l’air. Et comme cette fois il n’a pas réussi à être décisif en fin de match, ces erreurs du troisième quart sont intolérables. Le fait d’être touché à l’épaule en fin de rencontre ne l’a pas aidé, mais ce match aurait pu être bouclé plus tôt.
La stat : 81
Les Falcons ont gagné plus de first down, gardé le ballon plus longtemps, commis moins de pénalités et obtenu un meilleur pourcentage de réussite sur les troisièmes tentatives. Mais au sol, ils n’ont gagné que 81 yards. Les 49ers et ont gagné 149. La semaine dernière, le jeu au sol avait donné de l’air aux Falcons. Cette fois, avec seulement 3,5 yards par course et une sortie sur blessure pour Michael Turner, il n’a pas eu la même efficacité. En fin de match, le contraste était saisissant face à des Niners qui ont profité des bonnes percées de Frank Gore (21 courses, 90 yards, 2 TDs).
La suite
Pour la première fois depuis 1995 et la victoire de l’équipe menée par Steve Young, les 49ers vont retrouver le Super Bowl.
Pour les Falcons, c’est une nouvelle intersaison de questions sur la capacité de cette équipe à aller au bout qui commence. Et l’année prochaine, Atlanta pourrait bien avoir à composer sans Tony Gonzalez. Encore excellent ce dimanche, le tight end a laissé entendre que cette année était la dernière. Si c’est bien le cas, il se dirigera vers le Hall of Fame mais sans bague au doigt.
Les highlights
La feuille de stats
EQUIPE | 1 | 2 | 3 | 4 | SCORE |
---|---|---|---|---|---|
Atlanta | 10 | 14 | 0 | 0 | 24 |
San Francisco | 0 | 14 | 7 | 7 | 28 |
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NFL Divisional : les Ravens surprennent les Broncos !
NFL Divisional : les Ravens surprennent les Broncos !:
Après un festival offensif dans le temps réglementaire, les deux équipes ont verrouillé le match en prolongation. Finalement, une interception de Peyton Manning (28/43, 290 yards, 3 TDs, 2 int) dans sa moitié de terrain a offert aux Ravens la possibilité de mettre Justin Tucker en position pour le coup de pied de la gagne au tout début de la second prolongation. Le rookie n’a pas tremblé et a réussi à marquer les trois points de la victoire à 49 yards de distance.
Le moment clé
2e et 6 yards en fin de première prolongation. Peyton Manning est obligé de bouger pour chercher une solution, il finit par lancer bas vers Brandon Stokley. Mais Corey Graham surgit et réussi une interception acrobatique sur les 45 yards des Broncos. Une course de 11 yards de Ray Rice (30 courses, 131 yards, 1 TD) puis trois autres courses pour 4 yards au total mettent Tucker en position. La jambe du rookie ne tremble pas et la victoire est pour les visiteurs.
Le film du match
Il ne fallait pas arriver en retard à Denver car les points ont défilé en début match. Sur leur première possession, les Ravens puntent et Trindon Holliday retourne le ballon pour 90 yards et un touchdown. Baltimore répond avec une connexion de 59 yards entre Joe Flacco (18/34, 331 yards, 3 TDs) et Torrey Smith (3 rec, 98 yards, 2 TDs) pour l’égalisation (7-7), un touchdown sur lequel Champ Bailey s’est complètement fait griller. Corey Graham réussit juste après à intercepter Peyton Manning et à retourner le ballon pour un touchdown qui donne l’avantage aux Ravens (7-14) après à peine cinq minutes de match. Sur le long drive suivant, Manning trouve Brandon Stokley (3 rec, 27 yards, 1 TD) pour 15 yards et l’égalisation (14-14).
Les choses se calment le temps de deux drives au début du second quart puis Manning se connecte avec Knowshon Moreno (10 courses, 32 yards, sortie sur blessure) pour un touchdown qui remet les locaux devant (21-14). Après un échec en attaque et un fiel goal de 52 yards manqué par Denver, les Ravens égalisent (21-21) juste avant la pause, encore une fois grâce à Torrey Smith qui trouve la end zone sur un touchdown de 32 yards.
La seconde mi-temps démarre sur le même rythme infernal lorsque Trindon Holliday retourne le coup d’envoi pour 104 yards et un touchdown (28-21). Mais les choses se calment enfin juste après. Les attaques échangent les punts jusqu’à la fin du quart temps lorsque Baltimore arrache un fumble à Peyton Manning dans sa moitié de terrain. Une course de 32 yards de Ray Rice le met en position juste devant la end zone. Il ne rate pas l’occasion et marque sur une course de 1 yard (28-28).
Après un échange de punt pour débuter la dernière période, Manning mène un drive qui fait très mal aux Ravens. Alors que Baltimore pense avoir stoppé la progression adverse sur une 3e et 5, un holding défensif offre le first down à Denver. Trois actions plus tard, Manning trouve Demaryius Thomas qui file dans la end zone pour redonner l’avantage à son équipe (35-28). À 3mn16 de la fin, alors que Jacoby Jones vient de relâcher le ballon sur la passe précédente, les Ravens tentent la 4e tentative. Joe Flacco lance le ballon en direction de Dennis Pitta mais Mike Adams s’interpose et empêche la passe d’être complétée. Manning récupère le ballon et force les Ravens à équiper leurs temps morts. Mais alors que Denver a une 3e et 7 yards sur le 2 minute warning, John Fox fait un choix très conservateur. Alors qu’un first down aurait assuré la victoire, il choisit de courir et la défense stoppe Ronnie Hillman.
Baltimore récupère le ballon avec 1mn09 à jouer. Sur la troisième tentative, alors que les Broncos ont 8 joueurs en couverture, Flacco lance un missile qui trouve Jacoby Jones pour un touchdown de 70 yards et l’égalisation (35-35) ! Avec 31 secondes restantes et deux temps morts, Fox ne fait encore pas confiance à Manning et lui fait mettre un genou au sol. Prolongation !
Aucune équipe ne trouve de dynamisme en prolongation. Malgré quelques grosses actions, les défenses ont le dessus. L’interception de Manning est le tournant du match. Et le sang froid de Tucker sur le coup de pied de la gagne est admirable.
MVP : Joe Flacco
Il n’a peut-être pas encore été d’une grande régularité et il a perdu un fumble mais Joe Flacco a réussi quelques grosses actions qui ont permis à son équipe de suivre le rythme en attaque. Son chef d’œuvre, c’est cette bombe pour Jacoby Jones en fin de match. Et en prolongation, malgré la pression en prolongation, il n’a pas fait d’erreur.
Le flop : la couverture aérienne des Broncos
Si Flacco a pu trouver ses receveurs pour de longs touchdowns, c’est aussi parce que la couverture aérienne des Broncos a beaucoup souffert. Champ Bailey a été le symbole de cette faillite en étant régulièrement dépassé et en se faisant même pénaliser pendant la prolongation. Denver avait la troisième défense aérienne de la ligue en saison régulière, ils étaient loin de ce niveau ce samedi. Même le pass rush, auteur de 52 sacks en saison, n’a réussi à mettre Flacco au sol qu’une seule fois.
La stat : -13
Le froid ne réussit toujours pas à Peyton Manning. Il a fait jusqu’à -13 degrés pendant la rencontre !
La suite
Encore auteur de 17 plaquages, Ray Lewis continue garde donc en vie ses espoirs de terminer sur un titre. Quoi qu’il arrive, les Ravens se déplaceront pour la finale de conférence. Ça sera à Houston ou bien à New England pour un remake de la finale de l’an dernier.
En vacances après une exceptionnelle saison de retour, Peyton Manning, lui, sera de retour l’an prochain et ses Broncos seront sûrement encore très forts.
Le résumé vidéo (feuille de stats en-dessous)
La feuille de stats
Denver Broncos (1) – Baltimore Ravens (4) : 35-38 (a.p)
La dernière danse de Ray Lewis continue ! Au terme d’un match à couper le souffle et surtout d’un suspense insoutenable, les Ravens ont réussi à créer la surprise en allant faire tomber les Broncos dans le froid polaire de Denver.Après un festival offensif dans le temps réglementaire, les deux équipes ont verrouillé le match en prolongation. Finalement, une interception de Peyton Manning (28/43, 290 yards, 3 TDs, 2 int) dans sa moitié de terrain a offert aux Ravens la possibilité de mettre Justin Tucker en position pour le coup de pied de la gagne au tout début de la second prolongation. Le rookie n’a pas tremblé et a réussi à marquer les trois points de la victoire à 49 yards de distance.
Le moment clé
2e et 6 yards en fin de première prolongation. Peyton Manning est obligé de bouger pour chercher une solution, il finit par lancer bas vers Brandon Stokley. Mais Corey Graham surgit et réussi une interception acrobatique sur les 45 yards des Broncos. Une course de 11 yards de Ray Rice (30 courses, 131 yards, 1 TD) puis trois autres courses pour 4 yards au total mettent Tucker en position. La jambe du rookie ne tremble pas et la victoire est pour les visiteurs.
Le film du match
Il ne fallait pas arriver en retard à Denver car les points ont défilé en début match. Sur leur première possession, les Ravens puntent et Trindon Holliday retourne le ballon pour 90 yards et un touchdown. Baltimore répond avec une connexion de 59 yards entre Joe Flacco (18/34, 331 yards, 3 TDs) et Torrey Smith (3 rec, 98 yards, 2 TDs) pour l’égalisation (7-7), un touchdown sur lequel Champ Bailey s’est complètement fait griller. Corey Graham réussit juste après à intercepter Peyton Manning et à retourner le ballon pour un touchdown qui donne l’avantage aux Ravens (7-14) après à peine cinq minutes de match. Sur le long drive suivant, Manning trouve Brandon Stokley (3 rec, 27 yards, 1 TD) pour 15 yards et l’égalisation (14-14).
Les choses se calment le temps de deux drives au début du second quart puis Manning se connecte avec Knowshon Moreno (10 courses, 32 yards, sortie sur blessure) pour un touchdown qui remet les locaux devant (21-14). Après un échec en attaque et un fiel goal de 52 yards manqué par Denver, les Ravens égalisent (21-21) juste avant la pause, encore une fois grâce à Torrey Smith qui trouve la end zone sur un touchdown de 32 yards.
La seconde mi-temps démarre sur le même rythme infernal lorsque Trindon Holliday retourne le coup d’envoi pour 104 yards et un touchdown (28-21). Mais les choses se calment enfin juste après. Les attaques échangent les punts jusqu’à la fin du quart temps lorsque Baltimore arrache un fumble à Peyton Manning dans sa moitié de terrain. Une course de 32 yards de Ray Rice le met en position juste devant la end zone. Il ne rate pas l’occasion et marque sur une course de 1 yard (28-28).
Après un échange de punt pour débuter la dernière période, Manning mène un drive qui fait très mal aux Ravens. Alors que Baltimore pense avoir stoppé la progression adverse sur une 3e et 5, un holding défensif offre le first down à Denver. Trois actions plus tard, Manning trouve Demaryius Thomas qui file dans la end zone pour redonner l’avantage à son équipe (35-28). À 3mn16 de la fin, alors que Jacoby Jones vient de relâcher le ballon sur la passe précédente, les Ravens tentent la 4e tentative. Joe Flacco lance le ballon en direction de Dennis Pitta mais Mike Adams s’interpose et empêche la passe d’être complétée. Manning récupère le ballon et force les Ravens à équiper leurs temps morts. Mais alors que Denver a une 3e et 7 yards sur le 2 minute warning, John Fox fait un choix très conservateur. Alors qu’un first down aurait assuré la victoire, il choisit de courir et la défense stoppe Ronnie Hillman.
Baltimore récupère le ballon avec 1mn09 à jouer. Sur la troisième tentative, alors que les Broncos ont 8 joueurs en couverture, Flacco lance un missile qui trouve Jacoby Jones pour un touchdown de 70 yards et l’égalisation (35-35) ! Avec 31 secondes restantes et deux temps morts, Fox ne fait encore pas confiance à Manning et lui fait mettre un genou au sol. Prolongation !
Aucune équipe ne trouve de dynamisme en prolongation. Malgré quelques grosses actions, les défenses ont le dessus. L’interception de Manning est le tournant du match. Et le sang froid de Tucker sur le coup de pied de la gagne est admirable.
MVP : Joe Flacco
Il n’a peut-être pas encore été d’une grande régularité et il a perdu un fumble mais Joe Flacco a réussi quelques grosses actions qui ont permis à son équipe de suivre le rythme en attaque. Son chef d’œuvre, c’est cette bombe pour Jacoby Jones en fin de match. Et en prolongation, malgré la pression en prolongation, il n’a pas fait d’erreur.
Le flop : la couverture aérienne des Broncos
Si Flacco a pu trouver ses receveurs pour de longs touchdowns, c’est aussi parce que la couverture aérienne des Broncos a beaucoup souffert. Champ Bailey a été le symbole de cette faillite en étant régulièrement dépassé et en se faisant même pénaliser pendant la prolongation. Denver avait la troisième défense aérienne de la ligue en saison régulière, ils étaient loin de ce niveau ce samedi. Même le pass rush, auteur de 52 sacks en saison, n’a réussi à mettre Flacco au sol qu’une seule fois.
La stat : -13
Le froid ne réussit toujours pas à Peyton Manning. Il a fait jusqu’à -13 degrés pendant la rencontre !
La suite
Encore auteur de 17 plaquages, Ray Lewis continue garde donc en vie ses espoirs de terminer sur un titre. Quoi qu’il arrive, les Ravens se déplaceront pour la finale de conférence. Ça sera à Houston ou bien à New England pour un remake de la finale de l’an dernier.
En vacances après une exceptionnelle saison de retour, Peyton Manning, lui, sera de retour l’an prochain et ses Broncos seront sûrement encore très forts.
Le résumé vidéo (feuille de stats en-dessous)
La feuille de stats
EQUIPE | 1 | 2 | 3 | 4 | SCORE |
---|---|---|---|---|---|
Denver | 14 | 7 | 7 | 7 | 35 |
Baltimore | 14 | 7 | 7 | 7 | 38 |
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|
NFL Divisional : Colin Kaepernick et les 49ers trop explosifs pour les Packers
NFL Divisional : Colin Kaepernick et les 49ers trop explosifs pour les Packers:
Avec 581 yards gagnés au total, les 49ers ont véritablement humilié la défense de Green Bay. À l’aise au sol comme dans les airs, Kaepernick a été la star de ce match.
Le moment clé
3mn42 à jouer dans le dernier quart temps. Sur une course de 2 yards, Anthony Dixon rentre dans la end zone pour le touchdown qui donne 21 points d’avance à son équipe (45-24) et met fin définitivement aux espoirs des Packers. Ce touchdown est le point final d’un drive d’école de 7mn24 au cours duquel la défense des Packers a été abusée aussi bien au sol que dans les airs. Sur une 4e et 1 yard, San Francisco a même réussi à provoquer un « encroachment » de la défense pour obtenir un nouveau first down et continuer sa progression. Le symbole de la balade offensive des Californiens.
Le film du match
Tout commence bien pour les Packers. Sur le premier drive, Sam Shields intercepte Kaepernick et retourne le ballon pour un touchdown de 52 yards (0-7). Mais le jeune quarterback des Niners a du répondant. Il récupère le cuir et égalise (7-7) sur une course de 20 yards. Le festival est lancé. À la fin du premier quart, DuJuan Harris redonne l’avantage aux visiteurs (7-14) sur une course de 18 yards.
Dans le second quart, San Francisco profite d’un fumble des Packers sur un retour de punt pour récupérer le ballon à 9 yards de la end zone. Kaepernick trouve Michael Crabtree (9 rec, 119 yards, 2 TDs) pour un touchdown d’égalisation (14-14). C’est ensuite une interception lancée par Rodgers qui rend le ballon à San Francisco, cette fois quasiment à mi-terrain. Kaepernick mène la remontée et se connecte encore avec Crabtree pour un nouveau touchdown (21-14). Mais encore une fois, le score revient à égalité lorsque Rodgers trouve James Jones dans la end zone dès la série suivante (21-21). Les Niners rentrent aux vestiaires avec l’avantage grâce à un coup de pied de 36 yards de Davis Akers à la dernière seconde du second quart (24-21).
Green Bay revient encore avec un coup de pied de Mason Crosby dans le troisième quart (24-24). C’est à ce moment là que Kaepernick passe la seconde. Sur une course de 56 yards, il redonne l’avantage aux siens (31-24). Après une passe de 44 yards pour Vernon Davis, il laisse ensuite soin à Frank Gore d’inscrire le touchdown du 38-24 sur une course de 2 yards. La défense stoppe Aaron Rodgers qui ne peut plus porter seul son équipe et les 49ers signent alors leur drive de mise à mort. Plus de 7 minutes de torture pour Green Bay et un touchdown pour faire passer la marque à 45-24 avec moins de quatre minutes à jouer.
Les Packers sauvent l’honneur (45-31) à moins d’une minute de la fin sur une passe de Rodgers pour Greg Jennings mais c’est trop tard. L’onside kick est recouvert par San Francisco. Le genou au sol et direction la finale de conférence.
MVP : Colin Kapernick
Qui d’autre ? Le quarterback a définitivement confirmé que Jim Harbaugh a eu totalement raison de lui faire confiance en milieu de saison. Ses 183 yards au sol sont un record historique pour un quarterback. Précis dans les airs (17/31, 263 yards, 2 TDs, 1 int), il a aidé Michael Crabtree à s’éclater. Tout a semblé facile pour lui ce samedi. Une véritable démonstration offensive.
Le flop : la défense des Packers
On ne s’attendait pas à ce que la défense des Packers verrouille match. Mais on ne s’attendait pas non plus à ce qu’elle prenne l’eau à ce point là. Jamais Clay Matthews et ses coéquipiers n’ont semblé en mesure de ralentir San Francisco. Au sol ou dans les airs, ils ont été martyrisés. Green Bay n’avait joué aucune attaque utilisant la « read-option » cette année. Ils viennent de découvrir ce système de la pire des manières. Impossible de gagner dans ces conditions.
La stat : 581
581, c’est le nombre de yards gagnés en attaque par les 49ers. 325 yards au sol. 256 yards dans les airs. Ajoutez à cela 61% d’efficacité sur troisième tentative. Une véritable débâcle pour la défense des Packers.
La suite
Jim Harbaugh va jouer sa deuxième finale NFC en deux saison à la tête des 49ers. Ca sera à Atlanta si les Falcons gagnent dimanche. Si les Seahawks se qualifient, la finale de conférence aura lieu à San Francisco.
Pour les Packers, les vacances commencent avec la même mission que l’an dernier : solidifier la défense.
Le résumé vidéo (feuille de stats en-dessous)
La feuille de stats
San Francisco 49ers (2) – Green Bay Packers (3) : 45-31
Incapables de défendre face à un Colin Kaepernick déchainé, les Packers n’ont rien pu faire face à San Francisco. Aaron Rodgers (26/39, 257 yards, 2 TDs, 1 int) et son attaque ont un temps réussi à suivre le rythme mais, comme eux avaient une véritable défense à contourner, ils ont fini par s’essouffler.Avec 581 yards gagnés au total, les 49ers ont véritablement humilié la défense de Green Bay. À l’aise au sol comme dans les airs, Kaepernick a été la star de ce match.
Le moment clé
3mn42 à jouer dans le dernier quart temps. Sur une course de 2 yards, Anthony Dixon rentre dans la end zone pour le touchdown qui donne 21 points d’avance à son équipe (45-24) et met fin définitivement aux espoirs des Packers. Ce touchdown est le point final d’un drive d’école de 7mn24 au cours duquel la défense des Packers a été abusée aussi bien au sol que dans les airs. Sur une 4e et 1 yard, San Francisco a même réussi à provoquer un « encroachment » de la défense pour obtenir un nouveau first down et continuer sa progression. Le symbole de la balade offensive des Californiens.
Le film du match
Tout commence bien pour les Packers. Sur le premier drive, Sam Shields intercepte Kaepernick et retourne le ballon pour un touchdown de 52 yards (0-7). Mais le jeune quarterback des Niners a du répondant. Il récupère le cuir et égalise (7-7) sur une course de 20 yards. Le festival est lancé. À la fin du premier quart, DuJuan Harris redonne l’avantage aux visiteurs (7-14) sur une course de 18 yards.
Dans le second quart, San Francisco profite d’un fumble des Packers sur un retour de punt pour récupérer le ballon à 9 yards de la end zone. Kaepernick trouve Michael Crabtree (9 rec, 119 yards, 2 TDs) pour un touchdown d’égalisation (14-14). C’est ensuite une interception lancée par Rodgers qui rend le ballon à San Francisco, cette fois quasiment à mi-terrain. Kaepernick mène la remontée et se connecte encore avec Crabtree pour un nouveau touchdown (21-14). Mais encore une fois, le score revient à égalité lorsque Rodgers trouve James Jones dans la end zone dès la série suivante (21-21). Les Niners rentrent aux vestiaires avec l’avantage grâce à un coup de pied de 36 yards de Davis Akers à la dernière seconde du second quart (24-21).
Green Bay revient encore avec un coup de pied de Mason Crosby dans le troisième quart (24-24). C’est à ce moment là que Kaepernick passe la seconde. Sur une course de 56 yards, il redonne l’avantage aux siens (31-24). Après une passe de 44 yards pour Vernon Davis, il laisse ensuite soin à Frank Gore d’inscrire le touchdown du 38-24 sur une course de 2 yards. La défense stoppe Aaron Rodgers qui ne peut plus porter seul son équipe et les 49ers signent alors leur drive de mise à mort. Plus de 7 minutes de torture pour Green Bay et un touchdown pour faire passer la marque à 45-24 avec moins de quatre minutes à jouer.
Les Packers sauvent l’honneur (45-31) à moins d’une minute de la fin sur une passe de Rodgers pour Greg Jennings mais c’est trop tard. L’onside kick est recouvert par San Francisco. Le genou au sol et direction la finale de conférence.
MVP : Colin Kapernick
Qui d’autre ? Le quarterback a définitivement confirmé que Jim Harbaugh a eu totalement raison de lui faire confiance en milieu de saison. Ses 183 yards au sol sont un record historique pour un quarterback. Précis dans les airs (17/31, 263 yards, 2 TDs, 1 int), il a aidé Michael Crabtree à s’éclater. Tout a semblé facile pour lui ce samedi. Une véritable démonstration offensive.
Le flop : la défense des Packers
On ne s’attendait pas à ce que la défense des Packers verrouille match. Mais on ne s’attendait pas non plus à ce qu’elle prenne l’eau à ce point là. Jamais Clay Matthews et ses coéquipiers n’ont semblé en mesure de ralentir San Francisco. Au sol ou dans les airs, ils ont été martyrisés. Green Bay n’avait joué aucune attaque utilisant la « read-option » cette année. Ils viennent de découvrir ce système de la pire des manières. Impossible de gagner dans ces conditions.
La stat : 581
581, c’est le nombre de yards gagnés en attaque par les 49ers. 325 yards au sol. 256 yards dans les airs. Ajoutez à cela 61% d’efficacité sur troisième tentative. Une véritable débâcle pour la défense des Packers.
La suite
Jim Harbaugh va jouer sa deuxième finale NFC en deux saison à la tête des 49ers. Ca sera à Atlanta si les Falcons gagnent dimanche. Si les Seahawks se qualifient, la finale de conférence aura lieu à San Francisco.
Pour les Packers, les vacances commencent avec la même mission que l’an dernier : solidifier la défense.
Le résumé vidéo (feuille de stats en-dessous)
La feuille de stats
EQUIPE | 1 | 2 | 3 | 4 | SCORE |
---|---|---|---|---|---|
San Francisco | 7 | 17 | 7 | 14 | 45 |
Green Bay | 14 | 7 | 3 | 7 | 31 |
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NFL Divisional : les Falcons battent les Seahawks dans un match fou !
NFL Divisional : les Falcons battent les Seahawks dans un match fou !:
Mais Matt Ryan (24/35, 250 yards, 3 TDs, 2 int) est redevenu « Matty Ice » le temps de deux passes qui ont mis son kicker en position pour le coup de pied de la gagne à 13 secondes du terme. Une rencontre superbe qui aura été folle jusqu’au bout puisque Russell Wilson (24/36, 385 yards, 2 TDs, 1 int) a pu tenter une passe de la dernière chance qui n’a rien donné.
Atlanta a tour a tour dominé, tremblé, douté. Mais au final, Altanta a gagné !
Le moment clé
31 secondes à jouer. Alors que les Seahawks viennent de passer devant (27-28), Atlanta récupère le ballon sur ses 28 yards. Matt Ryan trouve Harry Douglas pour 22 yards puis Tony Gonzalez pour 19 yards et Matt Bryant se retrouve à prendre le coup de pied de la gagne à 13 secondes du terme. À 49 yards, le kicker ne tremble pas et réussit son coup ! Mais le suspense n’est pas terminé. Les Falcons ratent complètement le coup d’envoi et Seattle a le ballon sur ses 46 yards avec 6 secondes à jouer. Wilson utilise 4 secondes sur une passe de 6 yards et doit tenter une Avé Maria. Son missile est intercepté par Julio Jones qui est entré aider la défense. Game over.
Le film du match
Pas impressionnés par la défense des Seahawks, les Falcons commencent fort. Dès leur premier drive, ils montrent que leur jeu au sol est présent ce dimanche. Matt Bryant inscrit les trois premiers points du match sur un coup de pied de 39 yards (3-0). Après un stop défensif, Matt Ryan récupère le ballon mais lance une interception dans les mains de Bobby Wagner. Sa défense rattrape le coup en arrachant le ballon des mains de Marshawn Lynch quelques secondes plus tard ! Revigorés par cet avertissement sans frais, les Falcons parcourent 61 yards et Ryan trouve Tony Gonzalez (6 rec, 51 yards, 1 TD) dans la end zone sur une passe de 1 yard (10-0).
Alors que Seattle rame, Matt Bryant ajoute un nouveau field au début du second quart (13-0). La première décision polémique du match a alors lieux sur le drive suivant. Les Seahawks ont une 4e et 1 yard sur les 11 yards des Falcons. Plutôt que de prendre trois points faciles, Pete Carroll décide d’y aller. Le ballon est pour le fullback Michael Robinson qui s’empale sur la défense. C’est raté ! Trois actions plus tard, Ryan lance une bombe de 47 yards qui trouve Roddy White (5 rec, 76 yards, 1 TD) dans la end zone (20-0). Seattle revient vite dans la end zone mais connait un nouveau raté. Alors que son équipe n’a plus de temps morts, Russell Wilson se fait sacker sur les 20 yards d’Atlanta à quelques secondes de la fin. Le quarterback prend le snap suivant juste une seconde après le coup de sifflet de la mi-temps. Encore une fois, les Seahawks repartent de la zone rouge sans le moindre points. Ils ont eu 7 snaps dans les 20 yards adverses sur leur dernier drive mais pas un point marqué…
L’espoir renaît pour Seattle dès le retour des vestiaires. Sans difficulté, Wilson mène son équipe sur un drive de 80 yards conclu par une connexion de 29 yards avec Golden Tate dans la end zone (20-7). Mais Atlanta répond de manière magistrale avec un drive de 80 yards qui mange 7mn36 sur le chrono et se termine lui aussi par un touchdown (27-7). Le coordinateur Dirk Koetter se permet même une petit fantaisie en appelant une passe à la cuillère de Ryan pour Snelling sur l’action du touchdown.
Mais les Seahawks ne s’avouent jamais vaincus cette année. Au début du dernier quart, Wilson rentre facilement dans la end zone au terme d’un drive qui montre que son attaque a pris la mesure de la défense adverse, qui est privée de John Abraham qui a aggravé sa blessure à la cheville. Pire pour Atlanta, Matt Ryan lance une deuxième interception très vilaine. Et sur le drive suivant, Seattle se balade encore jusqu’à la end zone. Wilson trouve un Zach Miller très en forme ce dimanche pour le touchdown qui réduit l’écart à une possession (27-21). Même moins aidé par son jeu au sol, Wilson est épatant. Les Seahawks sont d’autant plus dedans qu’ils enchainent en forçant Atlanta à un nouveau punt ! Cette fois, Wilson et sa troupent calent mais la défense force ensuite un nouveau punt des Falcons. Seattle récupère le ballon avec 6 points de retard et trois minutes toutes rondes à jouer. Cette fois, c’est l’instant de vérité.
3e et 5 yards sur les 27 yards d’Atlanta avec 44 secondes à jouer. Russell Wilson échappe de peu au sack, court un peu et trouve Marshawn Lynch (16 courses, 46 yards, 1 TD) seul pour une passe courte. Le coureur démarre s’enfonce jusqu’au 3 yards adverses avant de se faire pousser dehors. Sur l’action suivante, les Falcons sont pénalisés pour 12 hommes sur le terrain. Le ballon est avancé jusqu’à 2 yards de la terre promise. Lynch prend le snap suivant et court, le ballon lui est arraché des mains mais trop tard, il a déjà franchit la ligne, touchdown ! Les Seahawks reprennent un point d’avance à 31 secondes de la fin (27-28).
Mais la suite, c’est donc la remontée express d’Atlanta, le field goal victorieux de Matt Bryant et la passe désespérée de Wilson interceptée.
MVP : le jeu au sol des Falcons
Matt Bryant a le droit à une reconnaissance particulière car ce n’est jamais facile de rentrer le coup de pied de la victoire. Mais si les Falcons ont réussi à se détacher dans ce match, c’est parce que leur jeu au sol a enfin retrouvé du mordant. À eux deux, Michael Turner et Jaquizz Rodgers ont gagné 162 yards en 24 courses, soit une excellente moyenne de 6,75 yards par course.
Le flop : la gestion des Seahawks en première mi-temps
Les Seahawks n’ont perdu ce match que de deux points. Ils auront donc de quoi regretter le field goal qu’ils n’ont pas pris dans le premier quart pour tenter une 4e tentative dans la zone rouge adverse. Ils regretteront aussi cette erreur de Wilson qui ne s’est pas débarrassé du ballon avant de se faire sacker juste avant la pause alors que son équipe n’avait plus de temps mort. Là aussi, ce sont trois points qui se sont envolés.
La stat : 1
Cette victoire est une première pour Matt Ryan et Mike Smith. Pour la première fois depuis le début de leur association en 2008, le coach et le quarterback remportent un match de playoffs. Ils avaient perdu lors de leurs trois premières tentatives. C’est aussi une première pour Tony Gonzalez. En 16 ans de carrière, le tight end n’avait jamais gagné lors des phases finales.
La suite
Les Falcons restent à la maison. Leur statut de tête de série numéro un va leur permettre d’accueillir la finale de conférence NFC à la maison. Le choc avec les 49ers sera encore intense.
Pour les Seahawks, une saison superbe s’achève de manière très dure. Irréprochable pendant toute l’année, la défense n’a pas tenu les 31 secondes nécessaires. Mais l’avenir s’annonce radieux pour la franchise de Seattle.
Le résumé vidéo
La feuille de stats
Atlanta Falcons (1) – Seattle Seahawks (5) : 30-28
Les Falcons version Matt Ryan ont enfin gagné en playoffs ! Mais que ce fut dur ! Après avoir pris le large 20-0 en première mi-temps, les Falcons se sont montré bien plus fébriles dans la deuxième partie du match. Les Seahawks en ont profité pour signer une remontée exceptionnelle et même repasser devant à 31 secondes de la fin.Mais Matt Ryan (24/35, 250 yards, 3 TDs, 2 int) est redevenu « Matty Ice » le temps de deux passes qui ont mis son kicker en position pour le coup de pied de la gagne à 13 secondes du terme. Une rencontre superbe qui aura été folle jusqu’au bout puisque Russell Wilson (24/36, 385 yards, 2 TDs, 1 int) a pu tenter une passe de la dernière chance qui n’a rien donné.
Atlanta a tour a tour dominé, tremblé, douté. Mais au final, Altanta a gagné !
Le moment clé
31 secondes à jouer. Alors que les Seahawks viennent de passer devant (27-28), Atlanta récupère le ballon sur ses 28 yards. Matt Ryan trouve Harry Douglas pour 22 yards puis Tony Gonzalez pour 19 yards et Matt Bryant se retrouve à prendre le coup de pied de la gagne à 13 secondes du terme. À 49 yards, le kicker ne tremble pas et réussit son coup ! Mais le suspense n’est pas terminé. Les Falcons ratent complètement le coup d’envoi et Seattle a le ballon sur ses 46 yards avec 6 secondes à jouer. Wilson utilise 4 secondes sur une passe de 6 yards et doit tenter une Avé Maria. Son missile est intercepté par Julio Jones qui est entré aider la défense. Game over.
Le film du match
Pas impressionnés par la défense des Seahawks, les Falcons commencent fort. Dès leur premier drive, ils montrent que leur jeu au sol est présent ce dimanche. Matt Bryant inscrit les trois premiers points du match sur un coup de pied de 39 yards (3-0). Après un stop défensif, Matt Ryan récupère le ballon mais lance une interception dans les mains de Bobby Wagner. Sa défense rattrape le coup en arrachant le ballon des mains de Marshawn Lynch quelques secondes plus tard ! Revigorés par cet avertissement sans frais, les Falcons parcourent 61 yards et Ryan trouve Tony Gonzalez (6 rec, 51 yards, 1 TD) dans la end zone sur une passe de 1 yard (10-0).
Alors que Seattle rame, Matt Bryant ajoute un nouveau field au début du second quart (13-0). La première décision polémique du match a alors lieux sur le drive suivant. Les Seahawks ont une 4e et 1 yard sur les 11 yards des Falcons. Plutôt que de prendre trois points faciles, Pete Carroll décide d’y aller. Le ballon est pour le fullback Michael Robinson qui s’empale sur la défense. C’est raté ! Trois actions plus tard, Ryan lance une bombe de 47 yards qui trouve Roddy White (5 rec, 76 yards, 1 TD) dans la end zone (20-0). Seattle revient vite dans la end zone mais connait un nouveau raté. Alors que son équipe n’a plus de temps morts, Russell Wilson se fait sacker sur les 20 yards d’Atlanta à quelques secondes de la fin. Le quarterback prend le snap suivant juste une seconde après le coup de sifflet de la mi-temps. Encore une fois, les Seahawks repartent de la zone rouge sans le moindre points. Ils ont eu 7 snaps dans les 20 yards adverses sur leur dernier drive mais pas un point marqué…
L’espoir renaît pour Seattle dès le retour des vestiaires. Sans difficulté, Wilson mène son équipe sur un drive de 80 yards conclu par une connexion de 29 yards avec Golden Tate dans la end zone (20-7). Mais Atlanta répond de manière magistrale avec un drive de 80 yards qui mange 7mn36 sur le chrono et se termine lui aussi par un touchdown (27-7). Le coordinateur Dirk Koetter se permet même une petit fantaisie en appelant une passe à la cuillère de Ryan pour Snelling sur l’action du touchdown.
Mais les Seahawks ne s’avouent jamais vaincus cette année. Au début du dernier quart, Wilson rentre facilement dans la end zone au terme d’un drive qui montre que son attaque a pris la mesure de la défense adverse, qui est privée de John Abraham qui a aggravé sa blessure à la cheville. Pire pour Atlanta, Matt Ryan lance une deuxième interception très vilaine. Et sur le drive suivant, Seattle se balade encore jusqu’à la end zone. Wilson trouve un Zach Miller très en forme ce dimanche pour le touchdown qui réduit l’écart à une possession (27-21). Même moins aidé par son jeu au sol, Wilson est épatant. Les Seahawks sont d’autant plus dedans qu’ils enchainent en forçant Atlanta à un nouveau punt ! Cette fois, Wilson et sa troupent calent mais la défense force ensuite un nouveau punt des Falcons. Seattle récupère le ballon avec 6 points de retard et trois minutes toutes rondes à jouer. Cette fois, c’est l’instant de vérité.
3e et 5 yards sur les 27 yards d’Atlanta avec 44 secondes à jouer. Russell Wilson échappe de peu au sack, court un peu et trouve Marshawn Lynch (16 courses, 46 yards, 1 TD) seul pour une passe courte. Le coureur démarre s’enfonce jusqu’au 3 yards adverses avant de se faire pousser dehors. Sur l’action suivante, les Falcons sont pénalisés pour 12 hommes sur le terrain. Le ballon est avancé jusqu’à 2 yards de la terre promise. Lynch prend le snap suivant et court, le ballon lui est arraché des mains mais trop tard, il a déjà franchit la ligne, touchdown ! Les Seahawks reprennent un point d’avance à 31 secondes de la fin (27-28).
Mais la suite, c’est donc la remontée express d’Atlanta, le field goal victorieux de Matt Bryant et la passe désespérée de Wilson interceptée.
MVP : le jeu au sol des Falcons
Matt Bryant a le droit à une reconnaissance particulière car ce n’est jamais facile de rentrer le coup de pied de la victoire. Mais si les Falcons ont réussi à se détacher dans ce match, c’est parce que leur jeu au sol a enfin retrouvé du mordant. À eux deux, Michael Turner et Jaquizz Rodgers ont gagné 162 yards en 24 courses, soit une excellente moyenne de 6,75 yards par course.
Le flop : la gestion des Seahawks en première mi-temps
Les Seahawks n’ont perdu ce match que de deux points. Ils auront donc de quoi regretter le field goal qu’ils n’ont pas pris dans le premier quart pour tenter une 4e tentative dans la zone rouge adverse. Ils regretteront aussi cette erreur de Wilson qui ne s’est pas débarrassé du ballon avant de se faire sacker juste avant la pause alors que son équipe n’avait plus de temps mort. Là aussi, ce sont trois points qui se sont envolés.
La stat : 1
Cette victoire est une première pour Matt Ryan et Mike Smith. Pour la première fois depuis le début de leur association en 2008, le coach et le quarterback remportent un match de playoffs. Ils avaient perdu lors de leurs trois premières tentatives. C’est aussi une première pour Tony Gonzalez. En 16 ans de carrière, le tight end n’avait jamais gagné lors des phases finales.
La suite
Les Falcons restent à la maison. Leur statut de tête de série numéro un va leur permettre d’accueillir la finale de conférence NFC à la maison. Le choc avec les 49ers sera encore intense.
Pour les Seahawks, une saison superbe s’achève de manière très dure. Irréprochable pendant toute l’année, la défense n’a pas tenu les 31 secondes nécessaires. Mais l’avenir s’annonce radieux pour la franchise de Seattle.
Le résumé vidéo
La feuille de stats
EQUIPE | 1 | 2 | 3 | 4 | SCORE |
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Atlanta | 10 | 10 | 7 | 3 | 30 |
Seattle | 0 | 0 | 7 | 21 | 28 |
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