NFL semaine 8 (21h) : les Giants victorieux à un doigt près, les Raiders tranquiles

Seulement deux matchs à 21h mais deux rencontres opposants des rivaux de division.
Du côté de Dallas, les Cowboys et Giants nous ont offert un match au finish haletant. Mais encore une fois les Cowboys ne parviennent pas à battre les Giants à domicile.
Les Raiders ont tranquillement contrôlé les Chiefs dans un match où ils ont été dominant dans tout les secteurs de jeu.

Oakland Raiders (3-4) – Kansas City Chiefs (1-6) : 26-16


Le début de match est une histoire de coup de pied. Ryan Succopp (3/3) et Sebastian Janikowski (4/4) se répondent coup pour coup. Le score est alors de 6-6. Par contre l’attaque des Chiefs voit un changement avec Matt Cassel (20/30, 218 yards, 1TD et 1INT) qui remplace Brady Quinn intercepté au bout de 5 passes.

C’est Carson Palmer (14/28, 209 yards, 2TD et 1INT) qui débloque la situation avec une passe de 9 yards pour Denarius Moore (5rec, 96 yards, 1TD) qui se convertit en touchdown. 13-6 à la mi temps pour les Raiders.



Denarius Moore auteur du premier touchdown de son équipe.
La reprise est totalement en faveur des Raiders. Janikowski ajoute trois points et ensuite Palmer trouve une nouvelle fois un de ses receveurs pour un touchdown. Cette fois c’est Darrius Heyward-Bey qui marque le touchdown sur une réception de 32 yards. Les Raiders mènent alors 23-9 vu que Succop avait entre temps mis un field goal.

Les Raiders avancent en fin dans le dernier quart en passant par le sol. Mike Goodson le coureur remplaçant effectue plusieurs belles courses qui amènent les Raiders dans la red zone. La finition manque et c’est encore une fois Janikowski qui augmente le score. 26-9.

La défense des Raiders intercepte même Cassel à 5 minutes de la fin.

Les Chiefs sauvent l’honneur à 3 minutes de la fin avec un touchdown au sol de Dexter McCluster (6rec, 54yards, 1TD ; 2 courses pour 15 yards). 26-16.

Les Chiefs tentent un onside kick mais il est recouvert par les raiders. Ensuite Darren McFadden (29 portées, 114 yards) se contente de faire tomber le chrono en obtenant des first downs au sol.

Deuxième victoires de suite pour les Raiders alors que les Chiefs s’enfoncent toujours un peu plus dans la morosité.

New York Giants (6-2) – Dallas Cowboys (3-4) :29-24

45 secondes à jouer pour les Cowboys afin de remonter tout le terrain et gagner ce match.  Tony Romo (36/62, 437 yards, 1 TD et 4INT) enchaîne les passes et remonte petit à petit le terrain.  Incroyable !!! A 9 secondes de la fin, Romo lance une bombe dans la end zone, Dez Bryant (5rec, 110 yards) la réceptionne, touchdown annoncé par les arbitres. Après revue, les arbitres annulent le touchdown car les doigts du receveurs sont en dehors du terrain. Dernière passe du quarterback des Cowboys à 1 seconde de la fin : ratée!  Victoire 29-24 des Giants mais que ce fût dur pour l’équipe de New-York.
Pourtant le match commence plus que bien pour les Giants. Les visiteurs marquent sur leur premier drive un field goal et mènent 3-0. Ensuite Tony Romo se fait intercepter sur ses trois premiers drives. La punition est immédiate, les Giants marquent à la suite de ces interceptions : un field goal, un touchdown au sol par Andre Brown et sur la dernière interception, Jason Pierre-Paul la retourne même en touchdown. 23-0 pour les Giants après un quart-temps!
Les Cowboys se réveillent dans le deuxième quart. Leur défense stoppent enfin les Giants et surtout Tony Romo arrête les erreurs. Les locaux ouvrent leur compteur sur un touchdown au sol de Felix Jones et reviennent même à deux possessions après un field goal de Dan Bailey. A la mi-temps le score est de 23-10, un score qui aurait pu être bien pire après ce début de match catastrophique des Cowboys.

La reprise confirme la fin de la première mi-temps. Dez Bryant et  Miles Austin (9rec, 133 yards) se joue facilement de la couverture aérienne des Giants et permet aux Cowboys de bien avancer et d’entrer dans la red zone.  Sur leur quatrième tentatives à 1 yard de la end zone,  Romo feinte et court tout seul dans la end zone. 23-17. Incroyable scénario à Dallas, les Giants semblent complètement dépassés et on sent un revirement possible.

Ce qu’on sentait venir finit par arriver. A la fin du troisième quart les Cowboys passent devant les Giants après avoir remonté 23 points de retard! Sur un drive où la couverture aérienne des Giants s’est encore illustrée pour son laxisme en laissant les receveurs des Cowboys se balader (trois receveurs à plus de 100 yards côté Dallas.). Une nouvelle fois sur la ligne des 1 yard, les Cowboys trouvent la brèche avec une passe de Romo pour John Philips… 23-24 pour les Cowboys, tout simplement renversant!


Le début du 4eme quart temps voit  les Giants enfin marquer par l’intermédiaire de Lawrence Tynes (5/5) sur un field goal de 42 yards. Ils reprennent l’avantage 26-24.

Les Cowboys veulent répondre et le font bien jusqu’à que Felix Jones rentre dans un de ses linemen et laisse la balle lui échapper.  C’est le safety des Giants Stevie Brown (6 plaquages, 2INT) qui la recouvre sur les 45 yards de Dallas. Mais les Giants ne concrétisent pas et ajoutent seulement trois points pour mener 29-24.

Les Cowboys sur leur dernier drive avancent à la passe facilement, Jason Witten (18rec, 167 yards) et Miles Austin vont là où ils veulent.  2 minutes et encore 50 yards à parcourir pour les Cowboys.  Les Cowboys atteignent les 20 yards des Giants. Sur une 4&1  Romo est acculé par la ligne défensive des Giants, il force la passe et est intercepté par Brown.  1 minute à tenir pour les Giants avec 3 temps-mort encore pour les Cowboys. Mais les Giants et Eli manning (15/29, 192yards et 1INT)  ne réussissent pas à obtenir de first down, ils rendent donc la balle aux Cowboys avec 45 secondes à jouer. 45 secondes de tentions des deux côtés mais qui ne donneront finalement rien.



NFL Semaine 8 : Les Patriots en démonstration à Londres

Saint Louis Rams (3-5) – New England Patriots (5-3) : 7-45

Le suspense n’aura duré qu’un quart temps à Wembley. Ensuite, les Patriots ont montré au public Européen à quoi ressemble une victoire facile, un « blowout », un vrai. Tom Brady (23/35, 304 yards, 4 TDs) et son attaque ont encore fait admirer pourquoi ils sont l’escouade offensive la plus productive de la ligue dans un désossage en règle de leur adversaire du jour.
Sam Bradford (23/31, 205 yards, 1 TD, 1 int) a mis le feu au stade en trouvant Chris Givens (3 rec, 63 yards, 1 TD) pour un touchdown de 50 yards dès la cinquième action du match (7-0). La porosité de la défense des Patriots laisse alors entrevoir une opportunité pour les Rams. Mais New England va rapidement mettre fin aux espoirs de surprise de l’équipe censée évoluer à domicile.
Tom Brady signe un premier drive parfait et trouve un Brandon Lloyd grand ouvert pour l’égalisation (7-7). Le match est débridé. À quel point ? Les deux quarterbacks terminent le premier quart avec une évaluation parfaite de 158,3.


À l’image de son attaque, Rob Gronkowski s’est baladé pendant cette soirée à Londres.
Mais Bradford est stoppé sur son second drive et les Pats’, eux, continuent de dérouler. Rob Gronkowski (8 rec, 146 yards, 2 TDs) et Stevan Ridley (15 courses, 127 yards, 1 TD) martyrisent la défense adverse et les hommes de Bill Belichick prennent l’avantage (7-14) en tentant et en réussissant une 4e&1yard juste devant la end zone au tout début du second quart. Après un nouveau stop défensif, c’est un missile de Brady pour le « Gronk » qui creuse l’écart (7-21).

Un match plié à la mi-temps

Même le manque de réussite s’en mêle pour les « locaux. » Alors que Greg Zeuerlein a l’occasion de réduire le score à deux minutes de la pause, le snap est manqué et le holder est plaqué avec le ballon. Impitoyable et bien aidé par quelques interférences défensives gentiment offertes par le corps arbitral, Brady profite du temps restant pour mener son équipe à un nouveau touchdown, cette fois sur une course de Ridley. Tout le monde rentre au vestiaire et le match semble déjà plié (7-28).
Les Patriots ont atteint la end zone sur tous leurs drives de la première mi-temps. Et il font la même chose sur la première série du troisième quart. Lloyd capte son deuxième touchdown et porte le score à 7-35. C’est une démonstration. Stevan Ridley fait exploser la défense de Saint Louis dans tous les sens et Stephen Gotskowski ajoute trois points (7-38).
Nous sommes alors au milieu du troisième quart. Le crachin Londonien s’intensifie et New England n’a plus qu’à gérer la fin de match. La défense enchaine les stops et Brady distribue encore un peu. Un petit dernier à Gronkowski pour la route (7-45), une interception lancée par Bradford et c’est même Ryan Mallett qui vient boucler les affaires pour New England à 8 minutes de la fin. Sam Bradford laisse aussi sa place à Kellen Clemens pour les dernières actions.

Doux-amer pour le public

Le peuple de Wembley ne demandait qu’à s’enthousiasmer dans cette rencontre. Même s’il a souvent été difficile de savoir pour qui il penchait, le stade s’est levé sur toutes les grosses actions. Le début de match lui a fait espérer une rencontre serrée, mais il a vite été calmé par la facilité des Patriots.
Malgré l’écart, cette foule a quand même réussi à s’enthousiasmer encore et encore. Elle a saisi toutes les occasions : quelques troisièmes tentatives où des sifflets de sont faits entendre pour déconcentrer l’attaque, et ce quelle que soit l’équipe. Une grosse course ici, une interception manquée de peu par là ou un sack sur Sam Bradford. Les grosses courses en fin de match ont crée quelques clameurs. L’interception des Patriots sur Kellen Clemens à moins de deux minutes du terme a même été un des moments les plus bruyants de la soirée. Le genou au sol, lui, a par contre été moins apprécié et accueilli par des sifflets. Un geste vite oublié et c’est bien un public debout qui a applaudi le coup de sifflet final.
Cette foule avait envie de vibrer mais elle n’en a pas totalement eu l’occasion. Dommage, même si on ne va pas bouder son plaisir. Oui la fin de match a été un peu longue. Oui des sièges se sont vidés bien avant le coup de sifflet final. Mais le public présent semble s’être bien amusé. Ceux qui sont restés jusqu’au bout ont fait la fête. Ils sont sauté sur le « Jump Around » de House of Pain lorsque Ryan Mallett est entré en jeu ! La NFL est passée à Londres. Le rendez-vous a été réussi. La capitale anglaise semble maintenant prête à accueillir deux matches l’an prochain. Rendez-vous en 2013 !

NFL Semaine 8 (18h) : les Falcons écrasent les Eagles, Andrew Luck en prolongation, les Bears au bout du suspens

La semaine de repos a fait beaucoup de bien à Matt Ryan. En difficulté avant la pause, le quarterback des Falcons s’est ressaisi ce soir pour battre les Eagles.
Sur les autres terrains, Aaron Rodgers, Ben Roethlisberger et Andrew Luck ont brillé pour faire gagner leurs équipes.
Le suspens était très présent à Chicago et Détroit où les locaux ont gagnés dans les dernières seconde du match grâce à un field goal pour les premiers et un touchdown pour les second.


Matt Ryan a justifié son statut de favori au titre de MVP de la saison avec un match parfait.


Philadelphia Eagles (3-4) – Atlanta Falcons (7-0) : 30-17

Andy Reid n’avait jamais perdu après une semaine de repos en tant que coach des Eagles, et bien c’est chose faite.

Les Falcons restent donc invaincu ce soir et ceci grâce à un énorme Matt Ryan (22/29, 262 yards, 3 TDs) en mode MVP. Le quarterback des Falcons a disséqué la défense des Eagles. Il a distribué trois touchdowns en première mi-temps pour DJ. Davis, Jason Sneeling et Julio Jones (5 rec, 123 yards, 1 TD) pour une réception de 63 yards.
Matt Bryant enfile les fields goals comme des perles en seconde mi-temps pour garder les Eagles à distance. Côté Philadelhpie l’attaque ne voit son salut que par Lesean McCoy auteur de deux touchdowns qui permet aux Eagles de limiter la casse.
Même si cette fois l’attaque des Eagles et Michael Vick n’ont pas perdu de ballon, ils sont tombés face à une équipe d’Atlanta bien trop forte pour eux et qui justifie son statut de numéro 1 dans la NFC. De son côté Juan Castillo doit bien rire de la prestation des Eagles ce soir.


Green Bay Packers (5-3) – Jacksonville Jaguars (1-6) : 24-15

Les Packers ont eu bien plus de mal que prévu pour se défaire de tenaces Jaguars.

Ce sont les Jaguars qui ouvrent le score en premier avec un field goal de Josh Scobee. Mais très vite les Packers se reprennent avec un touchdown de Randall Cobb sur une passe d’Aaron Rodgers (22/35, 186 yards, 2 TDs) encore quasi parfait ce soir.

Les Packers mènent même 14-3 après que leur équipe spéciale bloque un punt des Jaguars et le retourne en touchdown. Mais les Jaguars ont décidé de ne pas se laisser faire ce soir et reviennent à deux points d’écart des Packers grâce à un field goal et à un incroyable touchdown qui voit le linemen Guy Whimper être à la réception d’une passe de 7 yards de Blaine Gabbert (27/49, 303 yards, 1 TD) dans la end zone. 12-14 à la mi-temps pour des Packers qui doutent.

Finalement les Packers parviennent à reprendre un peu le large avec un nouveau touchdown de Rodgers pour Donald Driver. Crosby rajoute même trois points au pied. Dans ce second acte, les Jaguars ne mettent qu’un field goal.

Même si ils perdent, les hommes de Jacksonville ont des motifs d’espoir dans cette défaite.



New York Jets (3-5) – Miami Dolphins (4-3) : 9-30

Les matchs de Division réservent toujours des rencontrent qui sortent du lot. Et ce Jets-Dolphins ne déroge pas à la règle.

Miami a démarré le match sur les chapeaux de roue en collant un joli 20-0 au Jets sur la première mi-temps. En menant d’abord 3-0 par un field goal de 33 yards. Et premier tournant du match les Dolphins recouvrent un onside kick directement après. S’en ai suivit un punt des Jets bloqué et qui amène un touchdown de Olivier Vernon. A noter le block douteux de Tim Tebow sur cette action. Un touchdown de Daniel Thomas (15 récéptions, 42 yards, 1 TD) plus tard et Miami mène 20 à rien.

Cependant la mauvaise nouvelle de la soirée est la blessure de Ryan Tannehill. Le rookie se blessant à la jambe sur un sack lors du 1er quart. Il n’est pas revenu sur le terrain.

Son remplaçant Matt Moore (11/19, 131 yards, 1 TD) s’en est bien sorti, il se connecte avec Anthony Fasano pendant le 3ème quart pour aggraver la marque. Un autre field goal est ajouté pendant le 4ème quart.


New-York a du attendre longtemps avant de marquer, d’abord par un field goal de Nick Folk, puis par un touchdown de Mark Sanchez (28/54, 283 yards, 1 TD, 1 INT) pour Chaz Schilens en fin de 4ème quart.

Victoire de Miami, qui reste devant son adversaire du soir dans la division. A New-York, les choses s’aggravent dangeureusement.



Cleveland Browns (2-6) – San Diego Chargers (3-4) : 7-6

Les Chargers vont pouvoir pendant longtemps se poser des questions sur leur choix stratégiques. Dans le premier quart ils choisissent de jouer le 4&1 plutôt que de prendre les trois points du field goal. Au final les Chargers perdent ce match d’un point…


Les Browns ont marqué le seul touchdown de la partie par l’intermédiaire du rookie Trent Richardson (24 courses, 122 yards, 1 TD) auteur d’un gros match ce soir. Le joueur marque sur une course de 26 yards.

En attaque les Chargers doivent se contenter de deux field goals, Philip Rivers (18/34, 154 yards) et Ryan Matthews (24 courses, 95 yards) ne parvenant pas à faire avancer leur équipe.

Un match bouclé par la défense des Browns sur une 4e&10 yards. Un match qui ne restera pas dans les annales, mais deuxième victoires de l’ère Weeden-Richardson.

Le kicker des Bears a sauvé les siens avec le coup de pied victorieux au bout du chrono.


Chicago Bears (6-1) – Carolina Panthers (1-6) : 22-23

Gros suspens à Chicago entre les Bears et les Panthers. A la dernière seconde, Robbie Gould le kicker des Bears marquent le field goal de la victoire.

Un match qui était mal embarqué pour les Bears. Les locaux étaient menés 19-7 dans le dernier quart-temps. Pourtant ils ouvrent le score en premier avec Matt Forte pour un touchdown à la course. Mais Jay Cutler (18/26, 186 yards, 1 TD, 1 int) enchaîne les boulettes (interception, fumble…) et permet aux Panthers de revenir dans le match.
L’homme du match côté Carolina est le kicker Medlock. Les Panthers ne marquent qu’un touchdown après une course de Cam Newton qui perd la balle mais voit celle-ci rouler jusqu’à la end zone et être récupérée par un de ses coéquipiers.

Dans le dernier quart, c’est encore une fois la défense des Bears qui sonnent la révolte. Jennings intercepte pour la deuxième fois de la soirée Cam Newton (20/39, 314 yards, 2 int) et parcoure 20 yards pour marquer le touchdown. Les Bears passent alors devant, 19-20. Ensuite Medlock redonne l’avantage aux siens avant le coup de pied final de Gould.

Encore une fois Chicago peut remercier sa défense. Les Panthers eux relèvent un peu la tête dans la défaite.



Detroit Lions – Seattle Seahawks (4-4) : 28-24

Cette rencontre très équilibrée entre deux équipes de la conférence NFC a donné lieu à un match incertain jusque dans les dernières minutes.

A 20 secondes de la fin, Matthew Stafford (34/49, 352 yards, 3 touchdowns, 1 interception) se connecte pour la seconde fois du match avec Titus Young dans la end zone, pour le touchdown victorieux.

Dans ce chassé croisé, ce sont les Lions qui virent en tête à la fin du 1er quart-temps (7-3), grâce à une passe de Stafford pour Ryan Broyles.

Les Seahawks font sauter le verrou des Lions dans le 2nd quart. D’abord sur une course énorme de « The Beast » Marshawn Lynch (TD 77 yards), puis sur une passe de Russell Wilson pour Sidney Rice (9 yards).

Les Lions allaient tout de même réduire l’écart avant la mi-temps, suite à une bombe de Stafford pour Titus Young (46 yards), avant de prendre les devants dès la reprise, avec une course de Stafford pour un yard (21-17).

Les Seahawks n’abdiquent pas pour autant. Emmenés par leur rookie Russell Wilson (25/35, 230 yards, 2 touchdowns, 1 interception), les Seahawks repassent devant à l’entame du dernier quart-temps avec une passe de Wilson pour son tight end Zach Miller. Mais cela ne suffit pas à donner la victoire aux Seahawks avec la dernière passe de Stafford.


Tennessee Titans (3-5) – Indianapolis Colts (4-3) : 19-13

Une victoire dans le temps additionnel pour Andrew Luck et Indianapolis. Ce match entre concurrents direct de division a nécessité une démonstration de sang-froid de la part du rookie star.

Pendant le temps additionnel, Andrew luck (26/38, 297 yards, 1 TD, 1 INT) a dirigé un drive de 80 yards qui se termine par une passe du quarterback à son coureur Vick Ballard. 16 yards plus loin le joueur marque un spectaculaire touchdown pour donner la victoire aux siens 13-19.
Tennesse n’a pas démérité et a mené au score pendant tout le match avant de se faire rattraper en fin de 4ème quart temps. Matt Hassebelk a rendu une fiche propre (22/29, 236 yards, 1 TD) et Chris Johnson (21 courses, 99 yards, 1 TD) confirme son regain de forme, mais il en faut plus pour battre Andrew Luck.


Pittsburgh Steelers (4-3) – Washington Redskins (3-5) : 27-12

Trop d’opportunités manquées pour les Redskins. Robert Griffin III a réalisé un bon match (16/34, 177 yards, 1 touchdown, 0 interception), mais, avec 11 ballons relâchés par ses receveurs, ils se sont tirés une balle dans le pied.

En face, les Steelers n’en demandaient pas tant.


Dès le premier drive, Ben Roethlisberger (24/33, 222 yards, 3 touchdowns, 0 interception) trouve le chemin de la end zone. Sur une 4e tentative à un yard de la ligne, le quarterback des Steelers trouve son tight end Leonard Pope.

Le running back Jonathan Dwyer (17 courses, 107 yards) ne tarde pas à trouver le bon régime. Après une grosse course de 34 yards, un field goal permet aux Steelers de prendre le large 10-0.

Les Redskins ne parviennent à répliquer que par des field goals, Robert Griffin et Alfred Morris sont dépassés par la défense mise au point par Dick LeBeau. Le problème c’est qu’entre temps les Steelers continuent d’engranger les points. Big Ben se connecte avec son tight end Heath Miller (son 6e touchdown de la saison) et son fullback Johnson. Suisham est lui aussi à la fête avec un field goal. Très vite, les hommes en tenue d’abeilles mènent 27-12 et tue ce match.

NFL semaine 8 (jeudi) : les Buccaneers surclassent les Vikings

Minnesota Vikings (5-3) – Tampa Bay Buccaneers (3-4) : 17-36

Il n’ya pas vraiment eu d’opposition ce soir entre les deux équipes. La faute à un homme en particulier : Doug Martin le coureur rookie de Tampa Bay.
Le joueur a démontré pourquoi son staff a eu raison d’aller chercher à la fin du premier tour de la dernière Draft. Le joueur rend une fiche de 135 yards et 1 touchdown en 29 portées, avec aussi 3 réceptions pour 79 yards et 1 touchdown ! Martin a donc gagné 204 yards sur les 414 yards de son attaque. Tout simplement énorme !


Le rookie a brillé dans ce match avec une fiche de stats hallucinante : 204 yards cumulés et 2 touchdowns. Eclipsant même l’excellente prestation du coureur star Adrian Peterson.
C’est le coureur des Buccaneers qui a mis fin au peu de suspens qu’il y avait. Lors du dernier quart temps, les Buccaneers ont déroulé un drive de 9 minutes avec 4 conversions de suite sur troisième tentative, dont une avec une incroyable réception de Mike Williams (6rec, 68 yards, 1TD) le long de la ligne de touche pour 34 yards, et une conclusion dans la end zone de l’inévitable Doug Martin. Les Buccaneers jouent même la conversion à 2 points pour avoir trois touchdowns d’avance. Ratée mais les Buccaneers mènent 17-36 à 7 minutes du terme et le match est plié.

Une première mi-temps à sens unique

Très vite les Buccaneers vont prendre les devant dans ce match. Doug Martin sort sa première grosse portée de la soirée avec une course de 41 yards ! Les Bucs’ ne parviennent pas à conclure dans la red zone. C’est donc Connor Barth (3/3) qui ouvre le compteur pour Tamba Bay avec un field goal (0-3). Tampa marque un touchdown sur son drive suivant. Sur une passe d’un yard de Josh Freeman pour son fullback Erick Lorig (0-10). Gros début de match des Buccaneerss.
Les Vikings sont muets dans ce premier quart notamment à cause d’un fumble de Jerome Simpson qui coûte cher aux Vikings puisque les visiteurs ajoutent trois points après ça (0-13).
Les locaux enchaînent enfin en attaque avec Percy Harvin (7rec,90 yards, 1TD) à la réception et Adrian Peterson (15 portées, 123 yards, 1TD) à la course. Les Vikings atteignent enfin la red zone. Christian Ponder (19/35,251 yards, 1TD, 1INT), encore en difficulté ce soir, envoie une superbe passe dans la end zone pour Percy Harvin, qui a fait le plus dur en se démarquant de son adversaire (7-13). Les Vikings reviennent.
Mais les Buccaneers déroulent trop facilement en attaque. Ils reprennent le large avec Josh Freeman (19/36,262 yards, 3TD), encore auteur d’un bon match, qui se connecte dans l’angle droit de la end zone avec Mike Williams. 7-20 pour Tampa. Les Vikings répondent par l’intermédiaire de leur kicker Blair Walsh et reviennent à 10-20 avant de rentrer au vestiaire.

Une fin de match tout en maitrise…

Dès le retour des vestiaires le match est plié. Sur une 2e&10 yards, Josh Freeman fait une petite passe pour le coureur Doug Martin, qui la capte et parcourt 64 yards après réception! Touchdown et 10-27 pour les Buccaneers. Les Buccaneers aggravent même le score avec un field goal sur leur drive suivant et mènent 10-30.
Les Vikings parviennent à sauver les apparences grâce à Peterson. Le coureur qui fait office de vétéran par rapport à son rival du soir, réalise une superbe course de 64 yards et s’écroule dans la end zone. 17-30 mais cela ne sera pas suffisant.
En dehors du dernier touchdown de Martin, la fin de match se résume à un enchaînement de punt et une interception contre Christian Ponder sur le tout dernier drive des Vikings.

NFL semaine 7 (lundi) : la défense des Bears mange du lion

Chicago Bears (5-1) – Detroit Lions (2-4) : 13-7

Il a fallu attendre leur tout dernier drive du match pour que les Lions ouvrent enfin leur compteur de points.  Les Lions sauvent l’honneur avec une passe de Matthew Stafford (28/46, 261yards, 1TD, 1INT) pour Ryan Broyles (3rec,51 yards et 1TD) dans la end zone. 7-13 et 30 secondes à jouer. Mais l’onside kick des Lions est complètement raté, les Bears récupèrent la balle fin du match.
Même si l’écart n’est que de 6 points, ll n’y a pas eu match ce soir du côté de Chicago. La formation locale a étouffé l’attaque des Lions durant tout le match. Même si l’attaque des Bears a elle aussi eu du mal, elle a su faire le nécessaire en début de rencontre pour remporter la victoire.


Charles Tillman auteur d’une grosse prestation ce soir à l’image de toute sa défense. 7 plaquages, 2 fumbles forcés et ce touchdown sauvé en faisant perdre le contrôle de la balle à Calvin Johnson dans la end zone.


Un premier quart-temps décisif…


En fait, tout s’est joué dans le premier quart. Durant cette période, les Bears ont montré aux Lions que ce soir la boutique est fermée.
Detroit a quatre fois la balle et à chaque fois le drive se conclue de la même manière : un punt. Pire, l’équipe de Matthew Stafford  n’obtient même pas un first down.
Du côté des Bears, l’attaque fait le nécessaire en marquant 10 points. Sur le premier drive, Jay Cutler (16/31,150 yards,1TD) prouve que son duo avec Brandon Marshall (6rec, 81 yards et 1TD) peut valoir celui des Lions. Sur une réception de 7 yards, le receveur marque un touchdown. 7-0 pour les Bears. Robbie Gould aggrave le score avec un field goal de 39 yards par la suite, 10-0 pour Chicago.La domination des Bears est telle qu’on ne voit pas bien comment les Lions pourraient revenir dans ce match.

La prise de pouvoir des défenses

Le deuxième quart-temps ne voit pas le tableau d’affichage bouger.  La seule différence vient de l’attaque des Bears. Même si Matt Forte (22 portées, 96 yards)  avance plutôt pas mal au sol, la franchise de Chigao n’est plus aussi tranchante. L’équipe spéciale voit son field goal contré par les Lions.
Les Lions eux enchaînent les punts. Ils obtiennent leur premier first down durant ce quart-temps! Même quand ils avancent bien, l’attaque fait tout pour se rater. Sur une course plein centre de Mikel Leshoure (12 portées,63 yards ; 6rec, 20 yards, 1 fumble), le coureur des Lions laisse le ballon lui échapper. Lance Briggs récupère pour les Bears.
Cutler est bien présent au retour des vestiaires mais semble diminué par un sack rageur de Ndamukong Suh subit plus tôt dans le match. L’attaque est directement bloquée par la défense des Lions. Sur le punt, le joueur des Lions laisse la balle lui échapper. Les joueurs des Bears la récupère. Balle sur les 30 yards de Détroit.  La défense de Détroit est héroïque sur ce drive. Elle stoppe les trois tentatives des Bears sur la goal line. C’est donc Robbie Gould qui ajoute trois points au compteur des Bears (13-0).

Sur leur premier drive du troisième quart, les Lions atteignent enfin la red zone des Bears. Mais il y a des soirs où rien ne passe… Le coureur des Lions saute en l’air pour franchir  la end zone mais il perd le contrôle de la balle. C’est Brian Urlacher qui la récupère. Alors qu’on pensait enfin voir les Lions marquer, ils ratent encore l’occasion.

Le quatrième quart-temps ne donne absolument rien en dehors du dernier drive des Lions. Les deux équipes vont accumuler les punts.

Si la défense des Bears a sans aucun doute impressionné la ligue ce soir, l’attaque elle reste une question tant la physionomie du match semblait conduire les Bears a humilier les Lions.

NFL semaine 7 (02h25) : les Steelers dominent les Bengals

Pittsburgh Steelers (3-3) – Cincinatti Bengals (3-4) : 24-17

Même si l’écart n’est pas grand entre les deux rivaux de l’AFC Nord, jamais les Bengals n’ont donné le sentiment en deuxième mi-temps de pouvoir remporter ce match. Pour la première fois de la saison, les Steelers sont allés chercher cette victoire en défense. L’équipe de Pittsburgh a concédé seulement 185 yards à l’attaque des Bengals.

Une première mi-temps équilibrée

Ce sont les Steelers qui débutent les hostilités dans ce match avec un field goal sur leur premier drive pour ainsi mener 3-0. Mais les jeunes tigres de Cincinnati montrent qu’ils ont les dents longues cette saison. Les Bengals tentent une 4e&1yards sur les 30 yards des Steelers plutôt que de choisir le field goal. La tentative est réussie et le drive peut continuer pour les Bengals. Cedric Peerman inscrit les premiers points de son équipe avec un touchdown au sol (3-7).


Jonathan Dwyer aka BullDwyer a tout simplement été inarrêtable avec 122 yards au sol et un nombre de plaquages évités impressionnants
Les Steelers en ce début de match sont bien aidés par un Antonio Brown (2 portées,13 yards ; 7rec, 96 yards) très en forme et qui bat tout ses vis à vis. L’équipe de Pittsburgh montre que l’arrivée de Todd Haley comme coordinateur offensif lui fait pratiquer un football plus inventif. Ben Roethlisberger (27/37,278 yards,1TD, 1INT et 1 fumble) fait une passe en arrière pour Antonio Brown, celui ci lance la balle vers l’avant en direction d’un Barron Batch libre de tout marquage. Malheureusement pour les Steelers, le joueur ne parvient pas à capter la balle qui lui aurait sans doute permis d’aller marquer un touchdown tranquillement. C’est d’autant plus dommage que deux passes après, Big Ben est intercepté dans la end zone par Chris Crocker.
Le quarterback des Steelers est même l’auteur d’un fumble sur le drive d’après. Le ballon est récupéré par Wallace Gilberry. Les Steelers sont directement punis. Sur la première action, Andy Dalton (14/28,105 yards, 1TD et 1INT) se connecte avec A.J Green (1rec,8 yards,1TD) dans la end zone, Cincinnati se détache, 14-3 !
Jonathan Dwyer (17 portées, 122 yards) répond plus que bien au sol pour les Steelers mais Mike wallace (8rec, 52 yards) a les mains qui glissent. Il relâche le ballon dans la end zone (un de ses 4 drops de la soirée). C’est Shaun Suisham (3/3) qui ramène les siens à 8 points avec un nouveau field goal (6-14)..
Après une interception lancée par Dalton, les Steelers reviennent au score avec grâce à Heath Miller (6rec, 53 yards, 1TD). 12-14 puis 14-14 après la conversion à deux points réussie par les Steelers. Encore une passe de Big Ben pour Miller.

Une deuxième mi temps fermée par la défense des hommes de fers

Les deux équipes se rendent coup pour coup au retour des vestiaires. Après un échange de field goal (17-17), les défenses prennent un peu plus le dessus sur les attaques et les punts s’enchaînent. Mais les Steelers décantent la situation en premier. Grâce à une passe de 31 yards de Roethlisberger pour Emmanuel Sanders, les Steelers se retrouvent dans la red zone. Chris Rainey se charge de la finition avec un touchdown au sol, son premier en NFL (24-17). Pour la première fois du match Pittsburgh est devant.

Le dernier quart est le symbole du défense des Steelers retrouvée. La défense des Steelers va forcer les Bengals a punter trois fois sans leur laisser entrevoir de faille.

Du côté des Steelers ont se contente de laisse Dwyer transpercer plein centre la défense adverse pour faire tomber le chrono. On comprend que le match est fini lorsque le coureur traverse la défense plein centre sur une 3e&6 et court pour 32 yards avant de s’écrouler à 8 yards de la end zone. Les Steelers décident d’en rester là. Victoire 24-17.

NFL semaine 7 (22h25) : les Patriots et Raiders victorieux en prolongation

Si vous pensiez vous ennuyer avec seulement deux matchs à 22h25, vous vous êtes trompés. Les quatre équipes ont livré des prestations à suspense et les matchs sont allés en prolongation du côté de New England et Oakland.
Les Patriots ont pris le pouvoir en AFC Est avec une victoire 29-26. Quant aux Raiders, ils gagnent leur deuxième matchs de la saison.

New England Patriots (4-3) – New York Jets (3-4) : 29-26 (a.p.)

C’est un coup de pied réussi de Stephen Gostkowski (2/2) et un fumble recouvert de Mark Sanchez par Rob Ninkovich (6 plaquages, 1.5 sacks et 1 fumble forcé) qui ont donné la victoire aux Patriots en prolongation, mais que ce fut dur pour l’équipe de New England.



Face à un Mark Sanchez qui a encore alterné le bon et le moins bon, Tom Brady n’a cette fois pas manqué sa chance de remonter le terrain pour décrocher une prolongation à moins de deux minutes de la fin.

D’autant plus que les Jets ont manqué dans le quatrième quart-temps deux occasions de tuer le match. Sur une 3e&3 yards avec 2 minutes à jouer on assiste au premier tournant du match. Alors que Stephen Hill (4rec, 55 yards) est libre de tout marquage, le joueur relâche de manière incompréhensible la balle. Nick folk (4/4) tente alors un coup de pied de 43 yards et le réussi, 23-23. Mais on se dit que les Jets loupent une grosse occasion d’aller plus loin.

Constat qui se confirme dans les minutes qui suivent. Sur le coup de pied d’engagement, McCourty (héros en début de match avec un kickoff retourné pour un touchdown) relâche cette fois la balle après contact. Elle est recouverte par un joueur des jets.

Les Jets ont donc 1 minute et 50 secondes à faire descendre. Mais Mark Sanchez (28/41, 328 yards, 1 TD, 1 INT et 1 fumble) fait perdre 10 yards à son équipe en se faisant sacker par Hightower (7 plaquages et 1 sack).  Les Jets ne marquent donc qu’un field goal alors qu’ils avaient récupéré le ballon dans le terrain des Patriots. Ils mènent 23-26 et rendent le ballon aux Pats’ avec 1mn37 à jouer. Tom Brady mène alors son équipe de ses 21 yards au 25 de New York pour permettre à Gostkowski de décrocher la prolongation à 5 secondes de la fin sur un coup de pied de 43 yards.

New England a peiné, mais les choses auraient pu être plus simples. Les Jets ont ouvert la marque au sol par leur coureur Shonn Greene (16 portées pour 54 yards et 1 TD;  6rec, 34 yards) mais les Patriots ont enchainé coup sur coup deux touchdowns. Sur le retour d’engagement, Devin McCourty part de son end zone jusqu’à celle des Jets. 106 yards parcourus et touchdown qui ramène le tableau d’affichage à 7-7. Ensuite les Patriots prennent l’avantage, avec un lancer de Tom Brady (26/42, 259 yards et 2TD) dans l’angle gauche de la end zone pour Rob Gronkowski (6rec, 78 yards, 2TD), 14-7 en faveur des Patriots. Les hommes de Bill Belichick forcent même un safety en début de second quart (16-7) avant d’intercepter Sanchez et ils semblent bien partis pour faire un carnage. Mais ils calent…
Avant la mi-temps, Nick Folk permet aux Jets de revenir à 6 points d’écart avec un field goal de 54 yards. 16-10.
Après un nouveau coup de pied de Folk, Brady se connecte avec Gronkowski dans la end zone. 23-13 en faveur des Patriots dans la troisième période.

Le dernier quart voit les Jets revenir du diable vauvert. Mark Sanchez conduit enfin son équipe comme un quarterback titulaire. Après plusieurs passes vers Stephen Hill, le numéro 6 se connecte dans la end zone avec Dustin Keller (7rec, 93 yards et 1TD).  Le score est alors de 23-20 avec 6 minutes à jouer. On sent que les Jets ne sont pas encore morts.

L’équipe de New-York récupère même la balle avec 4 minutes pour remonter trois points. La défense aérienne des Patriots prouve que ses supporters ont raison de s’inquiéter. Sanchez trouve de plus en plus facilement ses receveurs libres de tout marquage. Mais la conclusion ne sera donc finalement au rendez-vous et New England garde la main sur la division.



Comme souvent avec à Oakland, Sebastian Janikowski a été décisif.


Jacksonville Jaguars (1-5) – Oakland Raiders (2-4): 23-26 (a.p.)

Comment mener de 11 points à la mi-temps et perdre en prolongation? Il faut croire les Jaguars ne sont pas vraiment revenu des vestiaires après la mi-temps.

Maurice Jones Drew (RB) sort sur blessure dès la deuxième action du match mais l’équipe de Jacksonville sort une belle première mi-temps offensivement. Blaine Gabbert (8/12, 110 yards, 1TD) prouve enfin qu’il mérite la confiance de ses coachs avec une bombe de 42 yards pour Cecile Shorts (4rec, 79 yards et 1TD). Le receveur se démarque de ses adversaires et passe tranquillement la ligne d’en but, 7-3 Jacksonville.
Malheureusement pour les Jaguars, la soirée de leur quarterback est de courte durée. Gabbert semble souffrir de l’épaule gauche au début du 2eme quart et sort du terrain. Mais les Jaguars continuent de marquer des points. Sur un punt, le joueur des raiders fait un fumble, la balle est récupérée par les Jaguars sur les 20 yards des Raiders. Sur une deuxième tentative à quelques yards de la end zone, Rashad Jenning (21 portées pour 44 yards, 1TD ; 7rec, 58 yards) passe plein axe et franchit la ligne, touchdown 14-3 pour les Jaguars.
C’est Chad Henne (9/20, 71 yards) qui prend la relève au poste de quarterback sur le drive suivant pour les Jaguars. Il ne fait pas avancer son équipe mais profite de la bonne positions offert par l’interception lancée par Carson Palmer (26/46,298 yards, 1TD, 1 INT, 1TD au sol), pour que Jacksonville ajoute un le field goal, 17-3. Juste avant la mi-temps, Janikowksi rajoute 3 points au compteur des raiders, 17-6.
Après un coup de pied réussi de Scobee au retour des vestiaires (20-6), les Raiders se réveillent. Darren McFadden (19 portées,53 yards; 4rec, 28 yards) enchaine de plus en plus les yards à la course. Palmer conclut le drive avec un touchdown lancé à Denarius Moore. 20-13 pour Jacksonville.
Les Raiders commencent le dernier quart avec la balle, mais Palmer se fait sauvagement sacker par Terrance Knighton , il perd la balle et Russell Allen récupère la cuir pour les Jaguars sur les 30 yards des Raiders. Les Jaguars n’avancent toujours pas et Scobee parvient à marquer (23-13). Janikowski lui répond, 23-16 et 7 minutes à jouer.
À 3mn53 de la fin, Palmer lance la balle dans la end zone pour Darrius Heyward-Bey (4rec, 85 yards). Le receveur ne réceptionne pas la balle mais Aaron Ross le cornerback des Jaguars fait une interférence défensive. Les arbitres donnent donc trois nouvelles tentatives aux Raiders. Touchdown au sol de Palmer, 23-23 et 3mn34 à jouer.

Les quatres derniers drives se finissent par des punts et un field goal manqué par le kicker des Raiders à 64 yards de distance. On a donc une prolongation ici aussi.

Prolongation de courte durée. Sur leur premier drive, les Jaguars font un fumble. Le ballon est recouvert recouvert par la défense des Raiders. Le match finit puisque que Janikoswki ne peut manquer sa cible à seulement 40 yards de distance. Victoire 26-23 des Raiders à l’arrachée.

NFL Semaine 7 (19h) : Eli Manning encore décisif, Houston atomise les Ravens, les Saints de justesse

Les Giants aiment se faire peur. Mais, comme depuis un an, Eli Manning est sur une autre planète lorsqu’il s’agit de boucler les matches, ils n’ont pas de soucis à se faire. Encore une fois, le MVP du dernier Super Bowl a mené son équipe à la victoire dans les deux dernières minutes. Il a ensuite reçu un coup de main de sa défense pour remporter un somptueux duel avec Robert Griffin III.
De la défense, il en était aussi question pour les Texans, qui ont écrasé les Ravens. De la défense, il y en a eu beaucoup moins entre les Saints et les Buccaneers. Mais New Orleans s’en sort avec une seconde victoire pour préserver ses espoirs de playoffs.
Dans la NFC Nord, les Vikings gardent la tête mais les Packers suivent et Aaron Rodgers joue de nouveau comme le MVP qu’il est.


Victor Cruz a capté cette passe avant de la transformer en un touchdown de 77 yards pour la victoire.


New York Giants (5-2) – Washington Redskins (3-4) : 27-23

Il n’arrive jamais rien de bon à une équipe qui rend le ballon à Eli Manning avec 1mn27 à jouer et 3 points de retard ! Encore une fois, le quarterback des Giants a répondu présent au meilleur moment en délivrant une bombe plein champ à Victor Cruz pour que le receveur aille finir 77 yards plus loin dans la end zone. Les Redskins ont récupéré le cuir à 1mn13 du terme mais la défense des champions a bouclé l’affaire en forçant puis en recouvrant un fumble.

Dommage pour Robert Griffin III qui a encore livré un grand numéro pour mettre son équipe en position de gagner. Après quelques zigzags, le rookie a complété une passe sur une quatrième et 10 yards avant de trouver Santana Moss sur une passe de 30 yards dans la end zone quelques jeux plus tard. Ce touchdown a donné l’avantage à Washington, mais en laissant 1mn27 à Eli Manning. 1mn27 de trop.
Les deux équipes se sont rendues coup pour coup tout au long de la rencontre. Alfred Morris (22 courses, 120 yards) a encore bien aidé Griffin pendant que Manning a distribué le ballon. Les deux équipes ont complété un excellent pourcentage de leurs troisièmes tentatives (46% pour Washington, 66% New York). Les défenses un peu perméables ont aidé, mais le spectacle a été superbe. Au final, la morale est toujours la même : on ne laisse pas le ballon à Eli Manning dans le money time.


Houston Texans (6-1) – Baltimore Ravens (5-2) : 43-13

Les Texans viennent d’apporter une belle réponse à ceux qui doutaient de leur capacité à battre de bonnes équipes. Houston a complètement muselé l’attaque des Ravens en première mi-temps. Une domination défensive illustrée par un safety et une interception retournée pour un touchdown. Matt Schaub (23/37, 256 yards, 2 TDs) a aussi distribué deux touchdowns pour faire gonfler l’écart à 29-3 dès la mi-temps. Et si Baltimore espérait se relancer avec un touchdown au début du troisième quart (29-10), Arian Foster (19 courses, 98 yards, 2 TDs) a rapidement répondu (36-10) pour mettre définitivement son équipe hors de portée. Le coureur a même enfoncé le clou avec un touchdown de plus dans le dernier quart (43-13).

Joe Flacco (21/43, 147 yards, 1 TD, 2 int) et Ray Rice (9 courses, 42 yards) ont été mis sous l’éteignoir. Leur attaque n’a gagné que 12 first downs et 176 yards. En défense, le retour de Terrell Suggs (4 plaquages, 1 sack) s’est bien passé sur le plan personnel, mais la défaite est difficile. Une démonstration des Texans.


Minnesota Vikings (5-2) – Arizona Cardinals (4-3) : 21-14

Les Vikings se sont un peu fait peur en laissant les Cardinals revenir en fin de match mais ils ont réussi à recouvrir l’onside kick à 1mn48 de la fin pour éviter de laisser un dernier drive pour une possible égalisation à Arizona. Minnesota s’est appuyé sur un excellent match d’Adrian Peterson (23 courses, 153 yards, 1 TD) et une interception retournée pour un touchdown par Harrison Smith pour prendre l’avantage 21-7 dans le troisième quart. Peterson a notamment comblé la mauvaise soirée de Christian Ponder (8/17, 58 yards, 1 TD, 2 int). Cette rencontre a tourné au festival de punt dans le dernier quart avant que John Skelton (25/36, 262 yards, 1 TD, 1 int, 1 fumble perdu) ne trouve Andre Roberts (7 rec, 103 yards, 1 TD) dans la end zone. Mais c’était donc trop tard et l’onside kick n’a rien donné.

Chez les défenseurs, le Viking Brian Robison s’est fait plaisir en s’offrant trois des sept sacks de son équipe. Car comme Kevin Kolb avant lui, Skelton a dû encaisser beaucoup de coups.



Carolina Panthers (1-5) – Dallas Cowboys (3-3) : 14-19

Ca n’a pas été joli, mais au moins les Cowboys s’en sont sortis ! Dan Bailey a marqué un coup de pied pour faire passer son équipe devant à 3mn28 de la fin et la défense a ensuite bien fait le boulot, grâce notamment aux excellentes sorties de Morris Claiborne et DeMarcus Ware (8 plaquages, 0,5 sack). Le premier a vigoureusement défendu la passe de Cam Newton (21/37, 233 yards, 1 TD, 1 int) sur une quatrième tentative à 2mn11 de la fin. Le second a récupéré le ballon sur les passes latérales des Panthers sur leur dernière action désespérée après un dernier field goal de Bailey.

Après un premier quart verrouillé, Brandon LaFell (4 rec, 53 yards, 1 TD) est le premier à trouver la end zone juste avant la mi-temps (7-3). Tony Romo (24/34, 227 yards, 1 TD) se connecte avec Miles Austin (7-10) pour répondre dans le troisième quart. Mike Tolbert remet son équipe devant au début de la dernière période (14-13) mais Dallas réussit donc à forcer la décision en fin de match. Romo a réussi l’essentiel : ne pas perdre de ballons. Ce n’a pas été le cas de Cam Newton, intercepté par Claiborne dans la end zone des Cowboys au début du second quart.
Dallas équilibre son bilan et reste dans la course aux playoffs. Pour les Panthers, la reconstruction continue.


Josh Freeman et Drew Brees se sont bien amusés face à des défenses dépassées. Mais c’est l’ainé qui a eu le dernier mot.


Tampa Bay Buccaneers (2-4) – New Orleans Saints (2-4) : 28-35

Les Saints ont gagné, mais la conclusion de ce match pourrait faire parler pendant les jours à venir. Sur la dernière action du match, Mike Williams a capté le ballon dans la end zone pour ce qui semble être le touchdown de l’égalisation de Tampa. Mais les arbitres refusent le touchdown car le receveur est sorti du terrain avant de revenir en jeu et de capter le ballon. Il était bien dans le terrain au moment de capter le ballon, mais il était sorti avant. Même si le défenseur a clairement poussé Williams, le contact était autorisé car le quarterback était hors de la poche. C’est dur pour Tampa, mais c’est la règle.

Une conclusion dingue pour un match dingue. Les Bucs’ ont dégainé les premiers avec des touchdowns de Tiquan Underwood, Doug Martin (16 courses, 85 yards, 1 TD) et Vincent Jackson (7 rec, 216 yards, 1 TD) pour se détacher 21-3. Mais les Saints ont enchainé trois touchdowns dans un second quart où les défenses étaient parties en vacances. Les deux équipes rentrent aux vestiaires sur le score de 28-21 en faveur des Saints. Après un troisième quart calme, Pierre Thomas en remet une couche dans la dernière période. Tampa enchaine alors un touchdown, un stop et ce dernier drive qui se termine par le touchdown refusé de Williams. Dur. C’est passé très près.
Même si les touchdowns se sont succédé, l’action du match est bien défensive. En fin de troisième quart, Malcolm Jenkins a rattrapé Vincent Jackson juste devant la end zone alors que le receveur semblait se diriger vers un touchdown de 95 yards. Une énorme action du défenseur. Sur-motivée, la défense a évité le touchdown en stoppant les quatre tentatives suivantes.
Drew Brees (27/37, 377 yards, 4 TDs, 1 int) et Josh Freeman (24/42, 420 yards, 3 TDs) ont ridiculisé des couvertures aériennes dépassées. Pour ce dernier, c’est même un record en carrière au niveau des yards. Une mince consolation après la défaite.


Saint Louis Rams (3-4) – Green Bay Packers (4-3) : 20-30

L’attaque des Packers a bien retrouvé son jus. Même si elle n’a pas explosé comme la semaine dernière, elle a fait ce qu’il fallait. Surtout, Green Bay a retrouvé son audace. Après le premier touchdown de son équipe dans le premier quart, Mike McCarthy appelle un onside kick, recouvert par ses joueurs ! L’occasion de rajouter trois points et de porter l’avantage à 10-3. Après un second quart vierge, Aaron Rodgers (30/37, 342 yards, 3 TDs) se connecte avec Randall Cobb (8 rec, 89 yards, 2 TDs) pour creuser l’écart sur le premier drive du troisième quart (3-17). Après un autre coup de pied de Mason Crosby (3-20), Steven Jackson (12 courses, 57 yards, 1TD) met enfin les pieds dans la end zone (13-20). Mais après un drive de plus de 5 minutes, Rodgers trouve encore Cobb pour le touchdown de la gagne (13-27) à un peu plus de trois minutes de la fin.


Les Rams échouent sur leurs quatre tentatives suivantes, Crosby ajoute trois points (13-30), Sam Bradford (21/34, 255 yards, 1 TD, 1 int) trouve Austin Pettis dans la end zone (20-30) mais c’est trop tard. Saint Louis ne tente d’ailleurs même pas l’onside kick.

Green Bay enchaine donc une nouvelle victoire. Bien aidé par un excellent Jordy Nelson (8 rec, 122 yards, 1 TD), Aaron Rodgers a encore joué comme un MVP et la défense a bien contenu l’adversaire. Les Packers ont le sourire.



Indianapolis Colts (3-3) – Cleveland Browns (1-6) : 17-13

Les Browns sont passé à deux doigts de la victoire. Littéralement. À 6mn45 du terme, Brandon Weeden a lancé dans les mains de Josh Gordon ce qui aurait pu être un touchdown de 41 yards pour redonner l’avantage à son équipe. Mais le receveur a laissé filé le cuir. Il a peut-être été gêné par le soleil, mais le résultat est le même. Sur leur série suivante, les joueurs de Cleveland ont échoué sur une 4e&6 yards. Indianapolis a ensuite mangé le chrono pour ne laisser qu’une dernière séquence de passes latérales désespérées et terminées par un fumble aux Browns.

Andrew Luck (16/29, 186 yards), lui, n’a pas manqué de réalisme en allant chercher deux touchdowns au sol en première mi-temps. Greg Little (6 rec, 52 yards, 1 TD) a montré qu’il n’a pas toujours les mains qui glissent en captant un superbe touchdown d’équilibriste. Mais son équipe a manqué le snap de l’extra point et perdu un point en cours de route. Un point précieux qui a donc laissé Cleveland derrière lorsque Josh Gordon a marqué dans le troisième quart. Adam Vinatieri a creusé l’écart avec un coup de pied de 38 yards avant que les Colts ne verrouillent le dernier quart. Les Browns ont de quoi avoir des regrets mais le réalisme, ça fait aussi partie de l’apprentissage. Luck apprend vite. Son équipe a déjà gagné plus de matches que l’an dernier.


Buffalo Bills (3-4) – Tennessee Titans (3-4) : 34-35

Qu’est ce qu’on obtient lorsqu’on place deux des pires défenses de la ligue sur le même terrain ? Ce genre de match. Beaucoup de points et du suspense. Dans cette rencontre ouverte, c’est Matt Hasselbeck (22/33, 205 yards, 1 TD) qui a eu le dernier mot en trouvant Nate Washington (6 rec, 43 yards, 1 TD) dans la end zone à un peu plus d’une minute de la fin. Un dernier drive rendu possible par une interception lancée par Ryan Fitzpatrick (27/35, 225 yards, 3 TDs, 1 int) deux minutes plus tôt. Après le touchdown de Tennessee, Buffalo a été stoppé sur une quatrième tentative sur sa dernière série.

Les deux équipes se sont rendues touchdown pour touchdown tout au long du match. Des défenses gruyère qui ont autorisé des camions de yards. Chris Johnson (18 courses, 195 yards, 2 TDs) en a même profité pour ressortir de sa tanière. Et comme souvent dans ces duels riches en points, c’est l’équipe qui a le mieux géré la fin de match qui l’a emporté.

NFL semaine 7 (jeudi) : un match défensif enlevé par les 49ers

NFL semaine 7 (jeudi) : un match défensif enlevé par les 49ers:
San Francisco 49ers (5-2) – Seattle Seahawks (4-3) : 13 – 6

Encore une fois, Russell Wilson aurait pu être le héros d’un dernier drive de la victoire. Mais cette fois, tout s’est joué à quelques centimètres.

A 2min23 de la fin, les Seahawks ne tentent pas une 4e&12 sur leur 29 yards et punt le ballon. La défense de Seattle doit donc arrêter au plus vite les 49ers.

Mission réussie pour la défense qui rend la balle à Russell Wilson (9/23,122 yards et 1INT) et compagnie avec 1min36 à jouer.

Malheureusement pour les Seahawks, Wilson réussi sur une 4&17 une passe depuis sa end zone. Ben Obamanu (3rec, 50 yards) la réceptionne 16 yards plus loin. Il est trop court d’un yard. Balle aux 49ers sur les 10 yards de Seattle avec 43 secondes à jouer. L’équipe d’Harbaugh décide d’en rester là, 13-6 pour San Francisco.


Avec 182 yards cumulés au sol et à la réception, Frank Gore a prouvé qu’il était le pilier de l’attaque des 49ers. Palliant un Alex Smith encore une fois inquiétant.

Un premier acte très fermé

La première mi-temps est à l’image de ce que l’on attendait : une guerre de défense. Les deux défenses enchaînent les stops contre des attaques bien trop maladroites. Ce sont les Seahawks qui ouvrent la marque en premier sur un field goal de Steven Hauschka (2/3). Juste avant, Golden Tate fait un vilain drop qui aurait pu permettre aux Seahawks d’obtenir un first down sur les 10 yards des 49ers.
Les 49ers réussissent à installer progressivement leur jeu au sol. Suite à des courses de Franck Gore (131 yards en 16 portées; 5rec, 51 yards) et Kendall Hunter, ils entrent dans la red zone de Seattle. Mais Alex Smtih (14/23,140 yards, 1TD et 1INT) sous pression se fait sacker sur la troisième tentative. Les 49ers se contente d’un field goal. Le premier quart se finit sur le score de 3-3.
Le deuxième quart est encore plus fermé. Le seul drive qui voit une équipe marquer est pour les Seahawks. Ben Obamanu est à la réception d’une passe de 36 yards de Russell Wilson. Marshawn Lynch (103 yards en 19 portées) ajoute une course de 15 yards et permet aux Seahawks d’être dans la red zone adverse. Encore une fois la finition n’est pas là, et l’équipe rajoute juste trois points à son compteur 3-6.

Les autres drives voient s’enchaîner punt, field goal raté, punt et punt.

Malgré un superbe retour de punt de Ted Ginn jusqu’à la moitié de terrain, Alex Smith (59 yards à la passe à la mi-temps) et son attaque n’en profitent toujours pas. 3-6 à la mi-temps pour les Seahawks.


Une deuxième mi-temps un peu plus ouverte


Le début du quart-temps commence par un punt des Seahawks mais une faute des 49ers redonne trois tentatives à Wilson et les siens. Mais les Seahawks n’en profitent pas avec encore un drop sur une troisième tentative.

Le drive qui suit est marqué par l’empreinte de Franck Gore, le joueur transperce la défense de Seattle que ce soit à la course ou à la réception. Il obtient plusieurs premières tentatives et fait pénétrer les 49ers dans la red zone. Les 49ers marquent enfin un touchdown par l’intermédiaire du tight end Delanie Walker à la réception d’une passe de Smith. 10-6.

Le match s’emballe dans ce troisième quart! Alors que les Seahawks tentent de répondre aux 49ers, Wilson lance une passe en profondeur pour son receveur seul contre trois défenseurs. Logiquement, Dashon Goldson se saisit du ballon et intercepte le quarterback.


Les 49ers sont de mieux en mieux dans ce match. Franck Gore troue la défense des Seahawks avec une course de 37 yards. Les 49ers obtiennent trois tentatives sur les 10 yards. Sur la dernière tentative, Alex Smith se fait intercepter dans la end zone par Brandon Browner.

Incroyable, sur la première action de Seattle qui suit, Lynch fait un fumble qu’il récupère mais cela force son équipe à parti de ses 1 yards! Lynch tue ce drive… sur la 3ème tentative, il drop une passe de Wilson. Punt pour Seattle.

Les 49ers en profitent pour creuser l’écart avec un nouveau field goal. 13-6.

Le score ne changera plus. Les Seahawks n’ont pas à rougir de leur prestation mais encore une fois les choix tactiques en attaque et les erreurs de jeunesse ont couté quelques points à Seattle. De son côté, l’attaque des 49ers n’a pas non plus rassuré grand monde.

NFL Semaine 6 (19h) : les Falcons restent invaincus, les Eagles ratent le coche, Cleveland débloque son compteur


Il valait mieux évoluer à domicile lors des premiers matches de ce dimanche. Sauf si vous portiez un maillot des Eagles. Philadelphie est la seule équipe à s’être incliné devant son public à 19 heures. Les Eagles avaient pourtant largement de quoi arriver après avoir mené de 10 points dans le dernier quart et remporté le tirage au sort de la prolongation…
À Atlanta, les Falcons ont préservé leur invincibilité, mais cela a encore été très dur. Le Dawg Pound, lui, a exulté devant la première victoire de ses Browns. La défense des Cleveland est allé arracher cette rencontre face aux Bengals, tout ça le jour des 29 ans de Brandon Weeden ! Le public de Baltimore, lui, a dû retenir son souffle jusqu’au bout, mais les Cowboys, qui n’ont pas manqué d’occasions non plus, n’ont jamais réussi à conclure.

Matt Bryant et Atlanta ont encore montré qu’ils sont les rois des fins de matches.


Atlanta Falcons (6-0) – Oakland Raiders (1-4) : 23-20

Même bousculés, les Falcons trouvent toujours un moyen de s’en sortir ! Cette fois, c’est un field goal de 55 yards signé Matt Bryant qui leur donne la victoire à 6 secondes de la fin. Atlanta a récupéré le ballon sur ses 20 yards avec 39 secondes à jouer et le score à égalité. Assez de temps pour Matt Ryan (24/37, 249 yards, 1 TD, 3 int) pour remonter jusqu’aux 37 yards adverses en réussissant 5 passes sur 6. Plein de sang froid, Matt Bryant a ensuite scellé l’affaire.

Cela a été dur pour les Falcons. Les Raiders ont dominé une bonne partie du match en profitant de trois inhabituelles interceptions de Matt Ryan. Mais les locaux se sont accrochés. À un peu moins de 3 minutes de la fin, Asante Samuel a même donné l’avantage à son équipe en retournant une interception pour 79 yards et un touchdown. Quelques secondes plus tard, le match aurait pu définitivement se jouer lorsqu’un défenseur a mis les mains sur une passe de Carson Palmer (23/33, 353 yards, 1 TD, 1 int) mais n’a pas réussi à la garder. Darren McFadden (27 courses, 70 yards, 1 TD) est ensuite allé égaliser. Mais 39 secondes, c’est toujours trop quand on affronte Matt Ryan. Le quarterback a superbement terminé une soirée pourtant mal engagée. C’est ce que savent faire les grands joueurs.


Philadelphie Eagles (3-3) – Detroit Lions (2-3) : 23-26 (a.p.)

Avec 10 points d’avance (23-13) et 5mn18 à jouer, les Eagles semblaient avoir ce match en main. D’autant que l’attaque Detroit n’avait rien montré de convaincant jusque là. Et pourtant. Matt Stafford (22/45, 311 yards, 1 TD, 1 int) s’est connecté avec Nate Burleson (4 rec, 24 yards, 1 TD) pour réduire le score (23-20) et la défense a ensuite forcé un 3 and out. Avec 40 secondes à jouer, les Lions se sont ensuite retrouvés à 9 yards de la end zone adverse mais ils n’ont pas réussi à conclure, notamment à cause du marquage féroce sur Calvin Johnson (6 rec, 135 yards) dans les derniers yards. Un coup de pied de 19 yards a donc envoyé ce match en prolongation.

Vainqueurs du tirage au sort, les Eagles ont encore rendu le ballon après deux sacks et une passe incomplète. Un punt qui n’a pas repoussé l’adversaire très loin puisque les Lions ont récupéré le ballon sur les 34 yards de Philly. Malgré une pénalité, Detroit a mis Hanson en position pour le field goal de la victoire réussi de 45 yards.

Philadelphie a laissé passé une énorme occasion de l’emporter. Michael Vick (28/46, 311 yards, 2 TDs, 2 int) a encore été intercepté deux fois. Au moins, cette fois, ce n’était pas juste devant la end zone adverse. Il n’a pas été aidé par la sortie sur blessure de LeSean McCoy (14 courses, 22 yards).


New York Jets (3-2) – Indianapolis Colts (2-3) : 35-9

Au moins le temps d’un match, les Jets ont trouvé la bonne carburation. Le premier gros changement, c’est que Shonn Greene (32 courses, 161 yards, 3 TDs) s’est montré efficace au sol en signant même son record de yards gagnés en carrière. Ensuite, Mark Sanchez (11/18, 82 yards, 2 TDs) n’a pas fait d’erreur. Une recette qui marche, surtout face à une équipe des Colts toujours faible dans l’ensemble. Même Tim Tebow s’est joint à la fête. Sur un punt, Tebow a reçu directement le ballon et réussi une passe de 23 yards qui a ramené un first down à son équipe.

Menés 21-6 dès la pause, Indianapolis n’a jamais été dans le coup. D’autant que Greene en a remis une couche dans le troisième (28-6) puis le quatrième quart (35-9). Bien mis sous pression par la défense des Jets (4 sacks) et pas aidé par un jeu au sol absent, Andrew Luck (22/44, 280 yards, 2 int, 1 fumble perdu) n’a rien pu faire pour empêcher la défaite et son équipe n’a jamais fait mieux que des field goal.


Baltimore Ravens (5-1) – Dallas Cowboys (2-3) : 31-29

Les Cowboys ne pourront pas dire qu’ils n’ont pas eu les occasions. À 32 secondes de la fin, Tony Romo (25/36, 261 yards, 2 TDs, 1 int) a trouvé Dez Bryant (13 rec, 95 yards, 2 TDs) pour un touchdown mais la conversion a deux points a été manquée. Pas grave, Dallas a recouvert l’onside kick ! Après une interférence défensive et une réception de Bryant sur les 33 yards adverses, l’attaque de Romo a laissé s’écouler 20 secondes avant d’appeler un temps mort ! En réagissant plus vite, il y aurait eu le temps de tenter une action de plus. Dan Bailey doit donc tenter un coup de pied de 51 yards… et le rate. Les Ravens repartent avec la victoire.

Baltimore s’en sort malgré le fait d’avoir concédé 481 yards dont 227 au sol ! Joe Flacco (17/26, 234 yards, 1 TD) et Ray Rice (16 courses, 63 yards, 2 TDs) ont accumulé moins de yards mais ils ont mis les touchdowns qu’il fallait. Ils ont mis leur équipe devant dans le second quart et ont conservé cet avantage. C’est comme ça qu’on gagne des matches. Les Cowboys ont encore cruellement manqué de réalisme.

Sheldon Brown a fait basculer le match avec une interception décisive qui a mené Cleveland vers son premier succès.


Cleveland Browns (1-5) – Cincinnati Bengals (3-3) : 34-24

Les Browns tiennent leur première victoire ! Et c’est leur défense qui a été décisive. À un peu moins de 8 minutes de la fin, Sheldon Brown a intercepté Andy Dalton (31/46, 381 yards, 3 TDs, 3 int) et retourné le ballon pour un touchdown qui a porté le score à 34-17. Après une réponse rapide de A.J. Green (7 rec, 135 yards, 2 TDs) et un punt de Cleveland, Emmanuel Stephens et Billy Winn ont respectivement arraché puis recouvert le ballon des mains de Dalton. Suite à un nouveau punt, la défense des Browns a ensuite intercepté une nouvelle fois le quarterback adverse pour boucler définitivement le match.


Menés 14-7 à la pause, les Browns se sont réveillés après la pause avec deux field goal et surtout aucun points encaissés dans le troisième quart. Montario Hardesty (15 courses, 56 yards, 1 TD) a ensuite remis son équipe devant (20-14) au début du dernier quart. Après un field goal de Mike Nugent (20-17), Ben Watson a trouvé la end zone sur une passe de Brandon Weeden (17/29, 231 yards, 2 TDs, 1 int) pour porter le score à 27-17. Ensuite, la défense a donc fait la différence.

La grosse bonne nouvelle pour Cleveland, c’est que le receveur rookie Josh Gordon (3 rec, 99 yards, 1 TD) continue de faire des étincelles. C’est lui qui a inscrit le premier touchdown de son équipe. La mauvaise, c’est que Trent Richardson (14 courses, 37 yards) s’est blessé et n’a pas terminé le match.

À noter que les Bengals ont peut-être laissé échapper trois points à la mi-temps. Andy Dalton a semblé mettre le ballon au sol à une seconde de la fin afin de pouvoir tenter un field goal mais les arbitres ont décidé qu’il n’y avait plus de temps sur le chrono et ont renvoyé les deux équipes aux vestiaires.


Miami Dolphins (3-3) – Saint Louis Rams (3-3) : 17-14

Greg Zuerlein n’avait jamais manqué un coup de pied avant ce match. Il en a mis trois à côté des poteaux ce dimanche. Son coach lui a pourtant fait confiance en fin de match. Avec une 4e et 8 yards à 30 secondes de la fin, Greg Fisher a préféré laisser le chrono s’écouler et tenter un field goal de 66 yards plutôt que de tenter une passe. Mais dans le vent de Miami, Zuerlein a manqué la cible et les Rams s’inclinent.

Après deux coups de pieds, les Rams mènent de six points après le premier quart. Mais Ryan Tannehill (21/29, 185 yards, 2 TDs) a trouvé Marlon Moore puis Anthony Fasano (4 rec, 33 yards, 1 TD) pour faire passer son équipe devant dans le troisième quart, 17-6 Dolphins. Après un touchdown de Sam Bradford et une conversion à deux points réussie, les Dolphins ont réussi à manger quasiment 7 minutes de chrono. Une performance réussie notamment grâce à un choix osé. Sur une 4e&1 sur leurs 40 yards, les hommes de Joe Philbin ont réussi une feinte de punt au sol pour récupérer un nouveau first down et prolonger le drive. Saint Louis a récupéré le cuir à 1mn41 du terme mais le field goal de l’égalisation est donc passé à côté. Ryan Tannehill continue de montrer de belles choses et de minimiser les erreurs. Conséquence, les Dolphins accumulent les succès.


Tampa Bay Buccaneers (2-3) – Kansas City Chiefs (1-5) : 38-10

Les supporters des Chiefs voulaient Brady Quinn, ils ont eu Brady Quinn (22/38, 180 yards, 2 int). Le remplaçant de Matt Cassel n’a vraiment pas fait plus convaincant. Menés 7-3 à la pause, les n’ont même pas utilisé à fond Jamaal Charles (12 courses, 40 yards). Pourtant bien protégé (0 sacks), Quinn n’a pas pu ramener son équipe.

Pour une fois, tout a fonctionné pour les Buccaneers en attaque. Et la différence s’est faite avec deux touchdowns dans le troisième quart. Le premier par Vincent Jackson et le second sur une interception après rebond au raz de la pelouse par Ronde Barber pour porter le score à 21-3. Un écart insurmontable pour Kansas City. Mike Williams (4 rec, 113 yards, 1 TD) s’est de nouveau montré à son niveau d’il y a deux saisons et Vincent Jackson (4 rec, 66 yards, 2 TD) a joué au niveau de son gros contrat. Doug Martin (13 courses, 76 yards) et LeGarrette Blount (7 courses, 58 yards, 1 TD) se sont bien complétés au sol et Josh Freeman (15/26, 328 yards, 3 TDs, 1 int) a bien distribué. Une belle soirée pour les Floridiens.

NFL Semaine 6 (22h) : Russell Wilson plus décisif que Tom Brady, les Giants humilient les 49ers

NFL Semaine 6 (22h) : Russell Wilson plus décisif que Tom Brady, les Giants humilient les 49ers:

Beaucoup d’émotions fortes dans la série des matches de 22 heures. Ou presque. Car à San Francisco, les Giants n’ont pas laissé la place au suspense dans leur écrasante victoire sur les 49ers. Ailleurs, par contre, il ne fallait pas être cardiaque.
Les deux quarterbacks ont eu une balle de match à Seattle, et c’est le rookie Russell Wilson qui en a fait meilleur usage que Tom Brady. John Skelton et Jay Feely ont eu des balles de match en or mais ils n’ont pas su les convertir. Les Redskins, eux, ont bien profité des erreurs des Vikings. Pour ne rien gâcher, Robert Griffin III a même fait le spectacle.



Russell Wilson a brillé en fin de match et mené son équipe à la victoire.


Seattle Seahawks (4-2) – New England Patriots (3-3) : 24-23

Tom Brady (36/58, 395 yards, 2 TDs, 2 int) continue de courir après la réussite dans les moments chauds qui a fait sa gloire. À 1mn14 du terme, le quarterback a récupéré le ballon sur ses 20 yards avec un point de retard. Mais, encore une fois, rien. Sous pression, Brady a concédé un sack entre deux passes manquées. Sur la quatrième tentative, il n’a pas trouvé Wes Welker assez loin pour décrocher une première tentative. Game over.

Russell Wilson (16/27, 293 yards, 3 TDs), lui, n’a pas tremblé au moment d’aller chercher la gagne. À 2mn38 de la fin, Seattle a obtenu la possession avec 6 points de retard. Un peu plus d’une minute plus tard, le rookie a balancé une bombe de 46 yards directement dans la end zone et dans les bras de Sidney Rice (3 rec, 81 yards, 1 TD). Bingo ! 24-23 pour les Seahawks.
Tom Brady n’aura donc pas su répondre. Dommage pour sa défense qui avait produit un bel effort avant de craquer devant le dernier assaut de Wilson. Chandler Jones (2 sacks) et ses coéquipiers ont défendu comme des beaux diables devant mais les arrières défensifs ont encore montré leurs faiblesses. Et, au final, les erreurs de Brady, qui a été intercepté deux fois en terrain adverse et à été attrapé deux fois pour des « intentional grounding », ont été insurmontables. La défense des Seahawks mérite aussi sa part de louanges, notamment pour avoir réussi à verrouiller le jeu au sol de New England. Les Patriots ont dominé pendant la majeure partie du match, comptant même 13 points d’avance dans le dernier quart. Mais Seattle a inscrit les deux derniers touchdowns de la rencontre et su faire la différence dans les moments importants.


San Francisco 49ers (4-2) – New York Giants (4-2) : 3-26

On attendait un choc, on a eu droit à une démonstration. En attaque comme en défense, les Giants ont dominé les 49ers, au point d’infliger à Jim Harbaugh sa pire défaite depuis qu’il a pris les commandes de l’équipe de San Francisco.

Alex Smith (19/30, 200 yards, 3 int) était-il gêné par son doigt ? En tout cas celui qui avait la meilleure évaluation des quarterbacks de la ligue avant ce match n’a été que l’ombre de lui-même en lançant trois interceptions et en étant souvent relayé par Colin Kaepernick (4/7, 82 yards).

Après un premier quart-temps fermé ou seul David Akers a inscrit trois points, Eli Manning (15/28, 193 yards, 1 TD) a trouvé Victor Cruz (6 rec, 58 yards, 1 TD) pour le premier touchdown du match dans la période suivante. Lawrence Tynes a aggravé le score et les deux équipes sont rentrées aux vestiaires sur un coup de pied de 52 yards raté par Akers, son deuxième loupé de la soirée. Après un nouveau touchdown signé Ahmad Bradshaw (27 courses, 116 yards), Smith a lancé sa deuxième et sa troisième interception, qui ont à chaque fois débouchées sur des field goal de Lawrence Tynes. Le score est de 23-3 à la fin du troisième quart et Tynes ajoute trois nouveaux points (26-3) dans une dernière période toujours aussi poussive pour San Francisco.
New York s’est appuyé sur une attaque complète mais surtout sur une défense qui a annihilé le jeu au sol qui fait la force des Niners et, en plus, enregistré 6 sacks. Obligé de lancer en courant après le score, Smith a de nouveau montré ses limites. Les champions en titre avaient envie de montrer pourquoi le trophée Vince Lombardi est chez eux, ils se sont appliqués et ils l’ont fait avec la manière.


Arizona Cardinals (4-2) – Buffalo Bills (3-3) : 16-19 (a.p.)

John Skelton est passé à ça d’être le héros de la soirée. Mais non. Au contraire. En lançant le ballon dans les mains de Jayrus Byrd dans sa propre moitié de terrain en prolongation, Skelton a offert une position en or aux Bills qui en ont profité pour inscrire le field goal de 25 yards pour l’emporter quelques secondes plus tard.


Jay Feely avait réussi le plus dur en égalisant de 61 yards, mais il a tremblé sur le coup de pied de la gagne.
Entré juste avant les deux dernières minutes après que Kevin Kolb (14/26, 128 yards, 1 TD, 1 int) se soit fait écraser par deux défenseurs, Skelton a commencé par deux passes incomplètes mais a ensuite réussi à convertir une 4e&10 en trouvant Larry Fitzgerald. Trois nouvelles passes incomplètes plus tard, Ken Whisenhunt a préféré faire confiance à Jay Feely. Bonne idée ! Le kicker explose son record en carrière avec un field goal réussi de 61 yards qui égalise à 1mn09 de la fin. Les Bills doivent même punter quelques instants plus tard et Feely a un coup de pied de 38 yards pour la victoire après une connexion Skelton-Fitzgerald de 28 yards. Mais cette fois, le kicker se rate !
Après que Buffalo ait calé en prolongation, Skelton a donc flingué ses chances de menacer à nouveau Kolb en offrant la victoire au camp adverse et en rendant une fiche désastreuse de 2/10 pour 45 yards et une interception.

Dans un match sans vrai rythme, les Bills avaient réussi à prendre les devants grâce à quelques bons coups de C.J. Spiller (12 courses, 88 yards, 1 TD) et Fred Jackson (16 courses, 53 yards, 1 TD). Mais Kolb avait plutôt bien tenu malgré cinq nouveaux sacks encaissés. Le quarterback est même allé chercher 66 yards au sol en 5 courses, Un jeu au sol aidé par l’inconnu Williams Powell (13 courses, 70 yards).

Malgré plusieurs matches très décevants, Buffalo parvient à maintenir un bilan équilibré.



Washington Redskins (3-3) – Minnesota Vikings (4-2) : 38-26

Une des clés du succès des Vikings cette saison, c’était la solidité de Christian Ponder (35/52, 352 yards, 2 TDs, 2 int). Ce paramètre a volé en éclats ce dimanche lorsque le quarterback a concédé 2 interceptions et un fumble perdu. Les Vikings ont aussi cruellement manqué d’efficacité dans le premier quart lorsqu’ils se sont contentés de trois field goals courts alors qu’ils auraient pu faire la différence d’entrée. Après avoir laisser passer l’orage, les Redskins ont inscrit deux touchdowns à 11 secondes d’intervalle dans le second quart pour pendre l’avantage 17-9 ! Un exploit réussi grâce à un fumble arraché à Ponder sur la seule action des Vikings entre les deux touchdowns. Un nouveau touchdown au sol de Robert Griffin III (17/22, 182 yards, 1 TD, 1 int – 13 courses, 138 yards, 2 TDs) a creusé l’écart dès le retour des vestiaires (24-9). Et après un nouveau coup de pied de Minnesota, Madieu Williams en a remis une couche en retournant la première interception de Ponder pour un touchdown au début de la dernière période et porter la marque à 31-12.

Minnesota a effectué un rapproché avec deux touchdowns de suite (31-26) mais Robert Griffin a mis le point final à la victoire de son équipe avec une course de 76 yards pour le touchdown en forme de point d’exclamation final à un peu moins de trois minutes de la fin (38-26) ! Washington a même intercepté Ponder une deuxième fois pour la route avant de poser le genou au sol.

NFL Semaine 6 (2h) : l’attaque des Packers se réveille !

NFL Semaine 6 (2h) : l’attaque des Packers se réveille !:

Houston Texans (5-1) – Green Bay Packers (3-3) : 24-42

La flamboyante attaque de l’épatant MVP 2011 est de retour ! Parfois perdus ces cinq dernières semaines, les joueurs offensifs des Packers se sont retrouvé ce dimanche pour offrir un festival qui n’a laissé aucune chance aux Texans. Avec 6 touchdowns lancés, Aaron Rodgers (24/37, 338 yards, 6 TDs) a battu son record personnel et égalisé le record de la franchise.



Jordy Nelson a trouvé trois fois le chemin de la end zone et Green Bay a de nouveau semblé inarrêtable.
Dès leur première série, les Packers ont donné le ton avec une connexion Rodgers-Jordy Nelson (9 rec, 121 yards, 3 TDs) pour un touchdown de 41 yards (0-7). Après un échange de punt, James Jones (3 rec, 33 yards, 2 TDs) est le second à marquer juste avant la fin du premier quart, 14-0 Green Bay.
Arian Foster (17 courses, 29 yards, 2 TDs) débloque enfin le compteur de son équipe mais Rodgers répond immédiatement et son équipe repasse devant, 21-7. Après un coup de pied de Shayne Graham, les deux équipes rejoignent le vestiaire sur le score de 21-10 en faveur des visiteurs.

Inarrêtables

Les Texans ont beau avoir une des meilleures défenses de la ligue et un J.J. Watt qui enregistre encore 2 sacks, ils n’arrivent à ralentir la machine infernale d’en face. Rodgers évite bien les plaquages et trouve encore Nelson sur le premier drive du troisième quart (28-10). Houston réussit bien un stop et un touchdown (28-17), mais Green Bay réussit une séquence touchdown-interception-touchdown qui plie le match au début de la dernière période en portant le score à 42-17 en faveur des Cheeseheads.
Les Packers ne marqueront plus ensuite mais ils interceptent encore une fois Matt Schaub (20/33, 232 yards, 2 int) et T.J. Yates. Houston marque sur un punt contré mais c’est bien trop peu, trop tard.
Énormes dans tous les secteurs depuis le début de la saison, les Texans ont été dominés dans tous les secteurs ce dimanche. Orpheline de Brian Cushing, leur défense n’a pas réussi à stopper Rodger. Mais, surtout, leur jeu au sol a complètement été stoppé et l’attaque aérienne n’a pas réussi à prendre le relais.
La défense de Green Bay a aussi sa part dans la victoire. Elle a donné le ton en sackant Schaub sur les deux premiers drives. Le quarterback de Houston a été sacké trois fois en tout ce soir, autant que sur les cinq premiers matches de la saison.
Il n’y a pas le feu dans les Texans qui sont largement au-dessus de la conccurence dans leur division, mais c’est un petit retour sur terre : les meilleurs des saisons écoulées ne se laisseront pas dépasser facilement. Les Packers, eux, retrouvent le sourire. Le tout est de faire durer cette dynamique. La soirée a été tellement bonne qu’on a pu entendre les supporters qui ont fait le déplacement depuis Green Bay entonner un « Go Pack Go » à la fin du match, une fois que les supporters locaux ont plié bagages.